10 paix vient de Jésus et non de notre psychisme » (Et si on priait ensemble, Éditions des Béatitudes). Ne demandons-nous pas dans la prière ce que le Christ lui-même nous a enseigné : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés » ? Bien sûr, il y a des moments où la vie de prière est particulièrement difficile parce qu’on n’arrive pas à pardonner, ou qu’on a été blessé et qu’on attend un pardon qui ne vient pas. Il est important d’apprendre à retrouver ensemble le chemin de la communication. L’amitié est le ciment du couple. Le mariage est le lieu de la sanctification, du don de soi, la charité vécue pleinement : la sainteté. Désirer prier ensemble un Notre Père alors que tout est tendu, c’est déjà un miracle… Dans le couple, chacun grandit sous le regard de l’autre, foule son orgueil par amour pour son conjoint, mais aussi pour faire la volonté de Dieu. Au fur et à mesure que l’on découvre la grâce du pardon, les inévitables conflits au sein du couple durent souvent moins longtemps, ils font moins mal. Être attentif à l’autre Il est important d’être délicat dans la manière dont on exprime ses demandes de pardon et de reconnaître ses responsabilités. Évitons ainsi de dire : « Pardon si je t’ai blessé(e) en disant ceci ou cela » ; qui peut vite sous-entendre : « Ce n’est pas de ma faute si tu as mal pris telle ou telle chose ». Disons plutôt : « Pardon parce que je vois/pense que je t’ai blessé(e) en disant… ». Si ce n’est pas le cas, l’autre vous le dira ! Parfois, on a été blessé sans que l’autre s’en rende compte. Osons dire, dans la confiance, ce qui a pu nous offenser, en l’exprimant brièvement avec délicatesse : « Quand tu as fait ceci ou cela, tu m’as fait du mal et je me suis senti(e) blessé(e). » L’autre pourra ainsi mieux nous comprendre, voir ce qui nous fait de la peine.
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