Bonheur de prêtre, bonheur de saint ! « Un bon pasteur, un pasteur selon le cœur de Dieu, est le trésor le plus grand que le bon Dieu puisse donner à une paroisse et l’un des dons les plus précieux de la divine Miséricorde ». Saint Curé d’Ars Aux yeux de la société, comme peut-être aux nôtres, Jean-Marie Vianney paraît insignifiant. Alors pourquoi en parler ? Le chrétien sait que si l’Église lui présente le saint Curé d’Ars comme « saint patron de tous les prêtres de France » (1905) puis comme « saint patron de tous les prêtres urbi et orbi » (de l’univers) ce n’est pas anodin. Par un acte de foi propre au disciple, nous savons alors qu’il y a quelque chose à découvrir ! Et le fait d’accepter cette découverte est déjà une entrée dans le secret du Curé d’Ars. En effet, il en sera de sa postérité comme de sa genèse dans le sacerdoce : Jean-Marie Vianney sera toujours confronté à la contradiction, au mépris, à l’indifférence... D’autres avant lui ont vécu le même enfouissement avant d’éclore dans la pleine lumière, d’autres le vivront après lui : saint Padre Pio, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Mère Teresa... Désert et contrariété : voici le combat spirituel. Si on jette un regard lointain ou superficiel sur la vie du Curé d’Ars, on est marqué par ses combats (spectaculaires) face au démon, ses mortifications, ses difficultés dans les études, les jalousies des voisins, les 2
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