De toutes les merveilles que Dieu fit, la plus belle est sans nul doute la résurrection du Christ, non seulement pour ce qu’elle représente en elle-même, mais aussi en ce que le Seigneur nous fait participer à sa vie divine ! Quelle merveille en effet de recevoir la vie qui vient de Dieu ! On aurait même l’impression que Dieu a créé l’homme pour cela : pour qu’il puisse lui donner la vie qui ne finit pas… Et l’homme ne devrait-il pas s’en réjouir ? Ne devrait-il pas se contenter du don ineffable de son Créateur ? Mais alors, pourquoi l’homme cherche-t-il par lui-même à « être comme Dieu » ? Pourquoi la relation entre l’homme et Dieu trouve-t-elle son aboutissement dans un « oui » si difficile à donner pour la créature envers son Créateur ? Peut-être la réponse est-elle à chercher du côté de la blessure d’orgueil de l’être humain : il veut être sa propre source. Ah, puissionsnous redevenir comme des enfants nullement intéressés par cette orgueilleuse quête, des enfants qui s’émerveillent de tout recevoir de Dieu. N’allons pas chercher ailleurs, en nous fatiguant, ce que Dieu veut venir déposer dans la main des « tout-petits ». Écoutons le Curé d’Ars lorsqu’il nous dit que seul Dieu peut contenter notre âme. Méditons avec le Curé d’Ars «L’homme, c’est un autre Dieu, à part sa dépendance du maître souverain des cieux, c’est son image, c’est sa ressemblance. Il est si grand que rien ne peut le contenter sur la terre. Il n’y a que lorsqu’il se tourne du côté de Dieu qu’il est content… 6
RkJQdWJsaXNoZXIy NzMzNzY=