Compagnon Careme 2024

– 125 – La pénitence et la réconciliation, un sacrement pour grandir dans la foi Dès le premier jour du Carême, l’Église lance cette invitation pressante : Laissez-vous réconcilier avec Dieu (2 Co 5, 20). Il y a là un fort appel à se laisser faire, à abandonner toute résistance pour entrer dans ce jour du salut (2 Co 6, 2) qui renouvelle nos vies et fait de nous des témoins du pardon de Dieu. Croire pour vivre Celui qui recourt au sacrement est invité à se tourner résolument vers Dieu, dont il connaît le cœur de miséricorde. La conversion intérieure fait naître le sentiment de la contrition qui conduit à désirer mener une vie en accord avec la vie nouvelle reçue au baptême. Ce mouvement intérieur entraîne à la confession des péchés devant un prêtre qui, au nom de Dieu, accorde le pardon. Un signe de conversion et de pénitence manifestera, ensuite, la volonté de vivre du mystère du salut en s’ouvrant, sans regarder en arrière, à l’avenir que Dieu offre. Ce qui, souvent, nous arrête sur le chemin du sacrement, c’est la confession de nos péchés. Qu’avons-nous fait ? Faut-il faire une liste exhaustive de tous nos manquements ou seulement des quelques points saillants dont nous nous souvenons ? Entre laxisme et scrupule, nous peinons à discerner ce qu’il faut dire. Or, ce que Dieu attend de notre démarche, plus qu’une liste impossiblement exhaustive, c’est une conversion sincère, une volonté ferme de discerner ce qui tient éloigné de lui afin de reprendre force en lui et d’avancer dans sa lumière.

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