Compagnon des malades

3 Notre monde a besoin de la prière de tous. L orsque la maladie ou le grand âge nous affaiblit, nous pouvons nous sentir désemparés, isolés, inutiles. Pourtant, le corps du Christ n’oublie aucun de ses membres, et peut-être avez-vous d’ailleurs reçu ce livret de la main d’un proche venu vous rendre visite, peut-être avez-vous partagé un temps de prière avec lui. Même si la maladie ou un grand état de faiblesse diminue nos capacités, nos prières peuvent s’unir à celles de notre entourage, à celles de l’Église tout entière, à celles du Christ qui partage nos faiblesses, nos souffrances, et demeure toujours présent à nos appels comme à nos révoltes. Ce monde réclame d’être irrigué par nos interces- sions. Nos demandes, nos cris, comme nos louanges et actions de grâce s’élèvent vers le ciel pour pré- senter au Seigneur notre vie en vérité. Une vie fragile qui rejoint celle de tous les hommes qui nous ont précédés dans la maladie, et dont certains ont trou- vé dans la prière, celle des psaumes en particulier, une parole en communion avec celle de Dieu. « Je me laisse abattre facilement par la souffrance, et je ne me consolerai pas de ma faiblesse, si je ne trouvais dans les psaumes des cris de douleurs que David pousse vers Dieu, et auxquels Dieu répond à la fin en lui accordant le pardon et la paix. » (Bienheureux Frédéric Ozanam) David Gabillet Rédacteur en chef