Un enfant bien-aimé ! Thérèse se sait aimée de Dieu. Depuis l’enfance, elle a deviné la hauteur, la grandeur, la profondeur de l’amour divin en regardant la tendresse inlassable de son père, Louis Martin. Thérèse a la certitude d’être aimée de Dieu qu’elle dorme ou qu’elle veille, qu’elle tombe, qu’elle se relève ou que par grâce, elle soit préservée d’une chute. Sûre de la bonté de Dieu, Thérèse lit tous les événements de sa vie comme des dons de l’amour divin. Les grandes joies ou les dures épreuves, elle les reçoit des mains du Père du ciel, certaine qu’il l’aime, qu’il prend soin d’elle, qu’il s’occupe de tout. Dieu est Père : il nous aime comme on chérit gratuitement et inconditionnellement les petits enfants : voilà la certitude qui permet àThérèse de traverser la vie. Louis l’appelait affectueusement sa « petite reine ». Aussi, pour Thérèse c’est tout naturel : elle est la reine chérie de son Père du ciel, et elle ose tout demander, tout espérer ! Elle n’est pas une sainte, affirme-t-elle, non, non… Elle est seulement une enfant qui se sait aimée ! Psaume 130 Seigneur, je n’ai pas le cœur fier ni le regard ambitieux ; * je ne poursuis ni grands desseins, ni merveilles qui me dépassent. Non, mais je tiens mon âme égale et silencieuse ; * mon âme est en moi comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère. Attends le Seigneur, Israël, * maintenant et à jamais. 7
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