50 Prières des chrétiens Adoration du Saint-Sacrement 51 L’exposition du Saint-Sacrement F « L’exposition de la sainte eucharistie, soit avec le ciboire, soit avec l’ostensoir, amène à y reconnaître la présence du Christ, et invite à une communion de cœur avec lui, qui atteint son sommet dans la communion sacramentelle. On veillera à ce que le culte rendu au Saint-Sacrement apparaisse clairement dans la relation qui l’unit à la messe. La célébration du mystère eucharistique inclut de la façon la plus parfaite cette communion intérieure à laquelle l’exposition veut amener les fidèles » (Rituel, n° 82.83). F veillée d’adoration pour le Jeudi saint Au soir du Jeudi saint, l’Église a toujours eu à cœur de persévérer dans la prière avec le Christ. Il s’agit de demeurer dans la nuit, d’être là dans le silence et la solitude. Pour nourrir la prière communautaire, et personnelle, une veillée d’adoration est proposée ci-après pour vivre un temps où le silence aura une importance particulière et pourra permettre à chacun de vivre ce temps en union avec le Christ. Méditation Après un premier temps de silence, on pourra introduire la veillée par ce texte d’Édith Stein : Plus une époque est plongée dans la nuit du péché et de l’éloignement de Dieu, plus elle a besoin de priants unis à Dieu. Et Dieu ne permet pas qu’ils manquent. De la nuit la plus obscure s’avancent les plus grands prophètes et saints. Mais en majeure partie ce fleuve de vie mystique qui se forme reste invisible. – Édith Stein 1re veille Mon âme est triste à mourir (Mc 14, 34) Parole de Dieu Marc 14, 32-35 Jésus et ses disciples parviennent à un domaine appelé Gethsémani. Jésus dit à ses disciples : « Asseyez-vous ici, pendant que je vais prier. » Puis il emmène avec lui Pierre, Jacques et Jean, et commence à ressentir frayeur et angoisse. Il leur dit : « Mon âme est triste à mourir. Restez ici et veillez. » Allant un peu plus loin, il tombait à terre et priait pour que, s’il était possible, cette heure s’éloigne de lui. On pourra poursuivre la prière en chantant le psaume 6 en choisissant un refrain qui marque la confiance. Psaume 6 Seigneur, corrige-moi sans colère, et reprends-moi sans fureur. Pitié, Seigneur, je dépéris ! Seigneur, guéris-moi ! Car je tremble de tous mes os, de toute mon âme, je tremble. Et toi, Seigneur, que fais-tu ? + Reviens, Seigneur, délivre-moi, sauve-moi en raison de ton amour ! Personne, dans la mort, n’invoque ton nom; au séjour des morts, qui te rend grâce ? Je m’épuise à force de gémir ; + chaque nuit, je pleure sur mon lit : ma couche est trempée de mes larmes. Mes yeux sont rongés de chagrin ; j’ai vieilli parmi tant d’adversaires !
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