246 Prières des chrétiens Prier la Vierge Marie et avec elle 247 • Le mardi et le vendredi, on peut méditer les mystères douloureux (mystères de la passion et de la mort du Christ) : Agonie de Jésus au jardin : le renoncement aumal ; Jésus flagellé : l’esprit du sacrifice ; Jésus couronné d’épines : l’humilité ; Jésus mis en croix : le pardon des ennemis ; Jésus meurt sur la croix : la souffrance rédemptrice. • Le mercredi et le dimanche, on peut méditer les mystères glorieux (mystères du triomphe du Christ sur la mort et le péché) : Résurrection : le don de la foi ; Ascension : la joie de l’espérance ; Pentecôte : le feu de la charité ; Assomption de Marie : l’amour de Marie ; Gloire au ciel : la communion des saints. • Le jeudi, on peut méditer les mystères lumineux (mystères des années de la vie publique du Christ qui révèle le Royaume présent dans sa personne) : Baptême de Jésus : la grâce du baptême Noces de Cana : la confiance Annonce du royaume de Dieu : la conversion Transfiguration : l’intériorité Institution de l’eucharistie : l’amour de l’eucharistie Ce sont les vingt mystères du rosaire. On propose des « fruits » pour chaque mystère afin de les actualiser dans nos vies. On peut aussi proposer des intentions particulières avant chaque dizaine. Découvrir cette prière vocale comme un chemin de contemplation, persévérer, se renouveler, mais comment ? Y a-t-il moyen de méditer les mystères, de contempler Jésus, Fils de Dieu, Sauveur, tout en récitant cette succession d’Ave ? La tradition des « clausules » (qui remonte à Dominique le Chartreux, moine près de Trèves) peut nous y aider : • Prendre l’Évangile du jour, le lire attentivement. • Porter l’attention de l’esprit et du cœur sur le mot « Jésus ». • Commencer à dire son chapelet avec l’Évangile sous les yeux. Dans chaque Ave, après « est béni », dire une phrase brève inspirée du texte de l’Évangile (on peut aussi écrire la liste des clausules à l’avance). Ainsi, par exemple, on médite l’Évangile de Jean (6, 60-69), en ajoutant à chaque Ave de chaque dizaine, après « le fruit de vos entrailles est béni », les clausules suivantes : ...Jésus qui nous nourrit de sa chair et de son sang ; ...Jésus qui nous conduit à la vie éternelle ; ...Jésus qui souffre nos incompréhensions ; ...Jésus qui annonce son Ascension ; ...Jésus dont l’Esprit nous fait vivre ; ...Jésus qui affronte l’incroyance ; ...Jésus qui nous appelle à venir à lui ; ...Jésus qui est un don du Père ; ...Jésus abandonné par ces disciples ; On peut aussi remplacer « le fruit de vos entrailles » par les clausules. Alors, on conservera « est béni » à la fin des clausules : … et Jésus [clausule] est béni. Quand le texte de l’Évangile du jour est suffisamment long, on peut changer aussi les clausules à chaque dizaine. Enfin, dans des circonstances ou intentions particulières, on peut, bien entendu, choisir de méditer un autre passage, mieux adapté. F
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