Mercredi 4, messe 139 son héritage ; il se fait pauvre et sans ressource, mais le Seigneur l’accueille » (antienne d’ouverture, cf. a. de la communion). François a été « configuré au Christ pauvre et humble », et a vécu uni au Seigneur « dans une joyeuse charité » (prière d’ouverture, Évangile) ; il s’est attaché avec ardeur « à célébrer dignement le mystère de la croix » (p. sur les offrandes, Ire lecture) ; dans « son ardeur apostolique », il s’est mis au service de tous pour les sauver (p. après la communion). François d’Assise est sans doute le saint dont la vie a reproduit le plus à la lettre celle de Jésus. Du jour où, à SaintDamien, il entendit le Crucifié lui dire : « Va, répare mon Église en ruine » (1206) au jour où, sur l’Alverne, il reçut les stigmates de la Passion (1224) et à celui où il mourut, étendu à terre, près de SainteMarie-des-Anges (1226), tout au long de la vie itinérante qu’il mena avec ses frères, que, par humilité, il appela les Frères mineurs (1209), François n’a pas eu d’autre souci que de mettre ses pas dans ceux de Jésus pour vivre les béatitudes. « Heureux les pauvres », tout François est dans ces mots. Joie et pauvreté, joie naissant de la pauvreté, simplicité du cœur, humble attachement aux ministres de Jésus Christ, tendresse pour tous les hommes et, par-delà les hommes, pour toutes les créatures, tel est le secret du bonheur que François enseigna à ses frères et à ses sœurs, le message permanent qu’il transmet dans l’Église. ✦ François, l’homme de Dieu, quitte sa maison, abandonne son héritage ; il se fait pauvre et sans ressource, mais le Seigneur l’accueille. Prière page précédente (Lectures de la mémoire : Ga 6, 14-18 ; Ps 15 ; Mt 11, 25-30.)
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