MISSEL2024Flip

11 Le Seigneur vient et nous allons vers lui, non pas tant par le mouvement de nos pieds que par celui de notre cœur et celui de notre agir juste, ajusté à Dieu. Et comment notre agir s’ajuste-t-il à l’agir de Dieu ? En faisant sa volonté et en mettant en pratique sa parole : Aucun don de grâce ne vous manque (1 Co 1, 7 ; 1er dim.), pour vivre dans la sainteté et la piété (2 P 3, 11 ; 2e dim.), pour discerne[r] la valeur de toute chose (1 Th 5, 21 ; 3e dim.) et garder ce qui nous fera progresser dans l’amour de Dieu et de nos frères. Ainsi, nous préparons la venue du Seigneur. Ce qui impose quelques efforts, quelques points d’attention, et autre ascèse du regard, de la parole, des attitudes. Pour nourrir l’espérance, la liturgie de l’Avent nous propose des témoins à contempler et à suivre : Jean Baptiste et Marie, en cette année B. Témoins de la première heure, celle qui touche au plus près la venuedans la chair duVerbedeDieu, ils induisent une posture spirituelle qui inspire notre vie d’aujourd’hui. Jean Baptiste, l’ascète du désert qui a renoncé aux affaires du monde pour en contester la vénalité, nous redit qu’il est bon de se détacher des courants de pensée, des habitudes d’un monde sans Dieu, du consumérisme, etc. Marie est la femme du « oui », qui laisse toute la place à Dieu, tellement de place qu’elle en est « comblée », elle est aussi la femme, « servante du Seigneur » (Lc 1, 28.38 ; 4e dim.) et de ses frères, qui part, en toute hâte, se mettre au service de toute détresse. Attente, espérance, préparation, autant d’attitudes pour rester éveillés et soutenir notre désir de la venue de notre Sauveur !

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