Théo_18

Le Nouveau-né, Georges de La Tour, 1645, Musée des beaux-arts, Rennes. Hymne à la nuit Ô nuit ! Qu’il est profond ton silence, Quand les étoiles d’or scintillent dans les cieux. J’aime ton manteau radieux, Ton calme est infini, Ta splendeur est immense. Ô nuit ! Toi qui fais na tre les songes, Calme le malheureux qui souffre en son réduit. Sois compatissante pour lui. Prolonge son sommeil, prends pitié de sa peine, Dissipe la douleur, nuit limpide et sereine. Ô Nuit ! Viens apporter à la terre Le calme enchantement de ton mystère. L’ombre qui t’escorte est si douce, Si doux est le concert de tes voix chantant l’espérance, Si grand est ton pouvoir transformant tout en rêve heureux. Ô Nuit ! Ô laisse encore à la terre Le calme enchantement de ton mystère. L’ombre qui t’escorte est si douce, Est-il une beauté aussi belle que le rêve ? Est-il de vérité plus douce que l’espérance ? Édouard Sciortino, pour l’opéra Hippolyte et Aricie, créé en 1733 par Jean-Philippe Rameau. N° 18 / 11 Je contemple

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