« Comment, jeune, garder pur son chemin ? En observant ta parole. » Psaume 118, 9 Méditer avec Pauline Ah ! c’en est fait, ô mon Dieu ! Vous m’avez vaincue, le moment de mon désespoir se change en conversion. Je me lèverai, dis-je alors, et puisque le centre de ma paix pour le temps et pour l’éternité est en Dieu seul, j’irai me jeter à ses pieds ; oui, j’irai vers mon Père et je me réconcilierai avec lui ; ce ne sera plus pour quelques jours seulement ; une fois rentrée dans sa grâce, je n’en sortirai plus, je reviendrai à lui sans partage, sans réserve et pour toujours je me soumettrai à tout ce que m’ordonnera le guide qu’il me donnera ; je comprends que l’observance de la loi de Dieu peut seule me rendre véritablement heureuse et que le monde, ses plaisirs et ses passions ne sont propres qu’à dessécher, épuiser et lasser mon pauvre cœur. Tels furent les sentiments qui me changèrent tout à coup ; tel fut, ô mon Dieu, le trait de votre amour qui me blessa pour jamais. Pouvoir aimer sans mesure, sans remords, sans interruption, sans crainte voilà ce que je cherchais sans m’en douter et voilà ce que je n’ai pas trouvé hors de vous : mais, en vous, j’ai rencontré la paix, le repos et l’amour payé par un plus grand amour. Oui, mille et mille fois plus grand amour par un amour infini. 6
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