Guide spirituel des pèlerins

Les Grecs sont aujourd’hui les gardiens des Lieux saints pour ces Églises de rite byzantin. Ce rite est celui de la grande majorité des Arabes chrétiens de Terre sainte, qu’ils soient israéliens ou palestiniens, orthodoxes ou rattachés à Rome. Les Roumains (xviie et xviiie s.) et les Russes (depuis le xviiie s.) sont également bien implantés en Terre sainte. Les dômes dorés de l’église Sainte-Marie-Madeleine, à Gethsémani, attirent tous les regards. Ils n’occupent, à proprement parler, aucun lieu saint. Les catholiques Les catholiques de Terre sainte sont les Latins, représentés par la custodie de Terre sainte (les franciscains) et le patriarcat. Les paroisses sont surtout arabes, mais il existe quelques paroisses catholiques hébraïques. Il ne faut pas non plus oublier les maronites, originaires du Liban, toujours restés fidèles à Rome. Les « uniates » appartiennent à des Églises originellement orientales, revenues à la communion avec Rome (au xviie et au xviiie siècle) en gardant l’essentiel de leur liturgie et de leurs coutumes (les hommes mariés peuvent devenir prêtres). Sont notamment présents en Terre sainte les Grecs catholiques, ou melkites, qui sont, en nombre, la deuxième Église de Terre sainte, après les Grecs orthodoxes, ainsi que les Arméniens et les syriaques catholiques. Les Églises issues de la Réforme Les Églises issues de la Réforme apparurent en Terre sainte au début du xixe siècle. Le pèlerin peut visiter l’église luthérienne du Rédempteur, vers le Saint-Sépulcre, ou la Christ Church (église anglicane), non loin de la porte de 17

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