Guide spirituel des pèlerins

pouvoir bientôt comprendre mieux des expressions comme « Églises orientales », « Églises orthodoxes ». Nous serons surtout vite convaincus que les choses ne sont pas si simples que nous les imaginions… Les Églises orientales non chalcédoniennes Les « Églises orientales non chalcédoniennes » (« monophysites ») sont présentes en Terre sainte depuis les premiers siècles. Il y a d’abord les Arméniens, dont la présence très ancienne s’est renforcée avec les croisades et à la suite du génocide turc du début du xxe siècle. Les syriaques sont eux issus de la primitive Église de Jérusalem. Leur langue liturgique est l’araméen. La maison de Marc, dont l’authenticité est avérée, serait le premier lieu d’implantation de l’Église à Jérusalem. Les coptes sont les chrétiens d’Égypte. Ils peuvent célébrer leur liturgie dans les basiliques de Jérusalem et de Bethléem. Enfin, les Éthiopiens, dont l’histoire est liée aux coptes, ont une chapelle sur les toits de la basilique du Saint-Sépulcre. Autrefois, l’Église catholique considérait ces églises comme hérétiques… Ce n’est plus le cas grâce à Paul VI et à Jean-Paul II, qui ont signé des accords théologiques et pastoraux majeurs mais distincts avec chacune d’elles. Les Églises orthodoxes de rite byzantin Les orthodoxes sont organisés en patriarcats autocéphales, c’est-à-dire disposant d’une autonomie quasi totale tout en étant en communion les uns avec les autres. 16

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