JMJ_Lisbonne

8 qui naît de la rencontre, du partage, de l’amour et du service. Depuis l’Annonciation, depuis qu’elle est partie la première fois pour rendre visite à sa cousine, Marie n’a pas cessé de traverser des espaces et des temps pour rendre visite à ses enfants qui ont besoin de son aide attentionnée. Notre marche, si elle est habitée par Dieu, nous conduit directement au cœur de chacun de nos frères et sœurs. Combien de témoignages nous parviennent de personnes « visitées » par Marie, Mère de Jésus et notre Mère ! Dans combien de lieux reculés de la terre, où, au cours des siècles – par des apparitions ou des grâces particulières –, Marie a visité son peuple ! Il n’y a guère de lieux sur cette terre qu’elle n’ait visités. La Mère de Dieu marche au milieu de son peuple, mue par une tendresse délicate, et prend sur elle ses angoisses et ses vicissitudes. Et partout où il y a un sanctuaire, une église, une chapelle qui lui est dédiée, ses enfants accourent nombreux. Combien d’expressions de piété populaire ! Les pèlerinages, les fêtes, les supplications, l’accueil d’images dans les maisons, et tant d’autres, sont des exemples concrets de la relation vivante entre la Mère du Seigneur et son peuple, qui se visitent réciproquement ! Vers le haut et vers l’autre Une bonne hâte nous pousse toujours vers le haut et vers l’autre. Il existe, en revanche, une hâte qui n’est pas bonne, comme celle, par exemple, qui nous porte à vivre de manière superficielle, à prendre tout à la légère, sans engagement ni attention, sans vraiment participer aux choses que nous faisons ; la hâte qui nous fait vivre, étudier, travailler, fréquenter les autres sans y mettre notre tête, et encore moins notre cœur. Cela peut se produire dans les relations interpersonnelles : en famille,

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