JMJ_Lisbonne

7 Bien sûr, vous ne pouvez pas résoudre tous les problèmes du monde. Mais peut-être pouvez-vous commencer par ceux qui sont plus proches de vous, par les questions qui se posent dans votre région. On a dit un jour à Mère Teresa : « Ce que vous faites n’est qu’une goutte dans l’océan. » Et elle a répondu : « Mais si je ne le faisais pas, l’océan aurait une goutte de moins. » Face à un besoin concret et urgent, il faut agir vite. Combien de personnes dans le monde attendent la visite de quelqu’un qui s’occupera d’elles ! Combien de personnes âgées, de malades, de prisonniers, de réfugiés ont besoin de notre regard compatissant, de notre visite, d’un frère ou d’une sœur qui surmonte les barrières de l’indifférence ! Quelles sont les « hâtes » qui vous émeuvent, chers jeunes ? Qu’est-ce qui vous fait ressentir l’envie de bouger, au point de ne pas pouvoir rester immobile ? Beaucoup de personnes – touchées par des réalités telles que la pandémie, la guerre, la migration forcée, la pauvreté, la violence, les catastrophes climatiques – se posent la question suivante : pourquoi cela m’arrivet-il ? Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Et alors, la question centrale de notre existence est : pour qui suisje ? (cf. exhortation apostolique postsynodale Christus vivit, no 286). La hâte de la jeune fille de Nazareth est celle de ceux qui ont reçu du Seigneur des dons extraordinaires et qui ne peuvent s’empêcher de partager, de faire déborder l’immense grâce qu’ils ont expérimentée. C’est la hâte de ceux qui savent placer les besoins des autres au-dessus des leurs. Marie est l’exemple d’une jeune qui ne perd pas de temps à rechercher l’attention ou l’approbation des autres – comme c’est le cas lorsque nous dépendons des « j’aime » sur les réseaux sociaux – mais qui se met en quête de la connexion la plus authentique, celle

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