JMJ_Lisbonne

6 Nous aussi, comme disciples du Seigneur et comme Communauté chrétienne, nous sommes appelés à nous lever à la hâte afin d’entrer dans le dynamisme de la résurrection et nous laisser conduire par le Seigneur sur les routes qu’Il veut nous indiquer » (homélie en la solennité des saints Pierre et Paul, 29 juin 2022). La Mère du Seigneur est le modèle des jeunes en mouvement, non pas immobiles devant le miroir à contempler leur propre image, ou « pris au piège » dans des réseaux. Elle est toute tournée vers l’extérieur. Elle est la femme pascale, en état permanent d’exode, de sortie d’elle-même vers le tout Autre qu’est Dieu et vers les autres, ses frères et sœurs, surtout les plus démunis, comme l’était sa cousine Élisabeth. … et partit en hâte Saint Ambroise de Milan, dans son commentaire de l’Évangile de Luc, écrit que Marie se rendit en hâte sur la montagne « parce qu’elle était heureuse de la promesse et désireuse d’accomplir un service avec dévotion, avec l’élan qui lui venait de la joie intime. Où, remplie de Dieu, pourrait-elle à présent se hâter, sinon vers les hauteurs ? La grâce du Saint-Esprit ne souffre pas de lenteur ». La hâte de Marie est donc la sollicitude du service, de l’annonce joyeuse, de la réponse prête à la grâce de l’Esprit Saint. Marie s’est laissé interpeller par le besoin de sa cousine âgée. Elle ne s’est pas dérobée, elle n’est pas restée indifférente. Elle a pensé plus aux autres qu’à elle-même. Et cela a donné du dynamisme et de l’enthousiasme à sa vie. Chacun d’entre vous peut se demander : comment est-ce que je réagis face aux besoins que je vois autour de moi ? Est-ce que je pense immédiatement à une justification pour me désengager, ou est-ce que je m’intéresse et me rends disponible ?

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