10 LE TEMPS DE L’ AVENT Le temps de l’attente « Vous croyez que le Fils unique de Dieu est déjà venu, et vous attendez qu’il vienne de nouveau » dit la bénédiction solennelle de l’Avent. Ce que celle-ci souligne, c’est que l’Avent n’est pas, d’abord et seulement, l’attente de la naissance de Jésus, mais bien l’attente « qu’il vienne de nouveau ». Et cette attente s’origine dans la foi – « vous croyez » – en sa venue initiale dans la chair que nous fêtons à Noël. C’est en nous appuyant sur cette venue, réalisation des promesses qui courent tout au long de l’Ancien Testament, que nous pouvons attendre, espérer et préparer la venue définitive dans la gloire. Les premières lectures des dimanches de l’Avent redisent cette attente du Messie qui a traversé les siècles. Isaïe en est le chantre particulier, lui qui ne cesse de fortifier la foi chancelante de ses contemporains – avec raison, car les temps étaient difficiles pour eux – en leur annonçant la venue d’un consolateur, qui apporte la paix, la justice et la joie. « Marchons à la lumière du Seigneur » Tel est le cri qui traverse l’Avent et auquel répond le désir de toute l’Église : « Viens, Seigneur, et sauve-nous ! ». Loin d’être un acte passif, l’attente à laquelle nous sommes conviés passe par une mise en route avec « la volonté d’aller par les chemins de la justice à la rencontre de celui qui vient, le Christ » (oraison du 1er dimanche de l’Avent). Le Seigneur vient et nous allons vers lui, non pas tant par le mouvement de nos pieds que par
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