11 celui de notre cœur et celui de notre agir juste, ajusté à Dieu. Et comment s’ajuste-t-il à l’agir de Dieu ? En faisant sa volonté suite à l’écoute de sa parole : Conduisons-nous honnêtement (Rm 13, 13 ; 1er dim.) car tout ce qui a été écrit l’a été pour nous instruire (cf. Rm 15, 4 ; 2e dim.) en attendant la venue du Seigneur (Jc 5, 7 ; 3e dim.). En gardant ce qui nous fera progresser dans l’amour de Dieu et de nos frères, nous préparons la venue du Seigneur. Ce qui implique quelques points d’attention, une certaine ascèse du regard, de la parole, des attitudes. Pour nourrir l’espérance, la liturgie de l’Avent nous propose des témoins à contempler et à suivre : Jean Baptiste, Joseph et Marie, en cette année A. Témoins de la dernière heure, celle qui touche au plus près la venue dans la chair du Verbe de Dieu, ils induisent une posture spirituelle qui inspire notre vie d’aujourd’hui. Jean Baptiste l’ascète du désert qui a renoncé aux affaires du monde pour en contester la vénalité, nous redit qu’il est bon de se détacher des courants de pensée, des habitudes d’un monde sans Dieu, du consumérisme, etc. Joseph nous trace la voie des justes, lui qui se montre fidèle à l’alliance, assume la foi de ses pères avec délicatesse et disponibilité à la volonté de Dieu. Marie qui est la femme du « oui », qui laisse toute la place à Dieu, tellement de place qu’elle en est comblée, et qui est aussi la femme servante du Seigneur et de ses frères, qui part, en toute hâte, se mettre au service de toute détresse. Attente, espérance, préparation, autant d’attitudes pour rester éveillés et soutenir notre désir de la venue de notre Sauveur !
RkJQdWJsaXNoZXIy NzMzNzY=