Livret Educateur

À la rencontre d’Habibou au Niger À la rencontre d’Habibou au Niger Quand Jésus prononce cette phrase, il vient de guérir un hommeparalysé le jour du sabbat, c’est-à-dire le jour du repos pour les Juifs. Les chefs religieux sont en colère contre Jésus parce qu’il ne respecte pas le repos. Mais le travail de Jésus, c’est de donner la vie, de prendre soin de nos vies. Comme Dieu son Père, Jésus ne s’arrête jamais de veiller sur nous. « Jésus leur déclara : “Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je uis à l’œuvre.” » Jn 5, 17 « Le travail est fondamental pour la dignité d’une personne. Le travail nous emplit de dignité, nous end emblables à Dieu qui a travaillé et travaille encore. » Pape François MÉDITONS LABIBLE À L’ÉCOUTE DE L’ÉGLISE PRIÈRE La prière est un temps que tu prends pour Dieu, seul ou en famille, pour t’adresser à lui avec ton cœur. La proposition cidessous est là pour t’aider, mais tu peux aussi trouver tes mots à toi. Mercredi 15mars Jeudi 16mars Tu t’es peut-être déjà posé la question de savoir quel métier tu aimerais faire plus tard. Mais t’estu déjà demandé pourquoi on travaille ? La réponse la plus simple c’est qu’on travaille pour gagner de l’argent et ainsi pouvoir acheter de quoi se nourrir, se loger, se vêtir. Toutefois, ce n’est peutêtre pas le plus important. En travaillant, les personnes se sentent utiles, elles participent à la vie de la société, elles peuvent prendre plaisir à faire des choses qu’elles aiment et qui les intéressent. Chacun à son niveau contribue à transformer le monde. Le pape François insiste souvent sur l’importance que chacun ait accès à un travail. En effet, les hommes sont faits pour travailler et occuper un travail qui les rend dignes. MON EFFORTDU JOUR Aujourd’hui, je m’adresse à Jésus plusieurs fois dans la journée en lui disant : « Jésus, j’ai confiance en toi. » En épétant ce…e courte prière, ma confiance en Dieu grandit et devient plus forte. MON EFFORTDU JOUR Aujourd’hui, je passe la journée sans dire aucune critique. Je ne critique ni mes frères et œurs, ni mes camarades de classe, ni ma maîtresse, ni mes parents… Seigneur, chaque jour tu agis dansmavie. Ouvremes yeux et mon cœur pour que je reconnaisse les signes de ta présence auprès demoi. 36 37 À la rencontre de Gertruda enTanzanie À la rencontre de Gertruda enTanzanie VOYAGEONS ENTANZANIE L’ÉGLISE S’ENGAGE Lundi 27 février Mardi 28 février Où se trouv laTanzanie ? LaTanzanie se trouve au sud de l’Équateur, au bord de l’Océan Indien, c’est le plus vaste pays d’Afrique. Il est bordé par le lacVictoria, l’un des plus grands lacs d monde. C’est aussi dans ce pays que se trouve le Kilimandjaro, le point culminant de l’Afrique (5 891 m). Colorie laTanzanie sur la carte. Savane et forêt tropicale Une grande partie du pays est couverte de savane et de steppe. Les animaux sauvages sont protégés dans de grands parcs régionaux. Ils ont été moins chassés que dans d’autres pays et on peut y admirer de nombreuses espèces. Retrouve dans la grille le nomde ces animaux. Avec les lettres qui restent, tu découvriras le nomdes deux pays qui se sont unis pour devenir laTanzanie. « Soya ni pesa » pour une vie meilleure L’association chrétienne qui a aidé Gertruda lui a permis de vivre de son travail et ainsi d’avoir une vie meilleure. En Tanzanie, 80 % de la popu lation vit de l’agriculture. Gertruda le dit : grâce à ce programme Soya ni pesa, si tout le monde cultive du soja, il n’y aura plus de pauvreté dans son village. Les membres de l’association montrent aux agriculteurs comment améliorer leurs récoltes et comment se regrouper pour pouvoir vendre le soja aux éleveurs qui en ont besoin. Pour avoir une vie digne, les hommes et les femmes ont besoin que leur travail leur rapporte suffisamment pour subvenir à leurs besoins et ceux de leur famille. À travers cette association, l’Église s’engage pour permettre à Gertruda et aux agriculteurs de Tanzanie de vivre de leur travail. Ces villageois font preuve de persévérance, ils s’entraident et progressent ensemble. Toi aussi, tu peux cultiver ces qualités et demander à Dieu de t’aider à les faire grandir chaque jour. MON EFFORTDU JOUR Aujourd’hui, j’essaie de endre ervice autour de moi ans me faire remarquer. Réponse : Tanganyika et Zanzibar. AIGLE ANTILOPE CROCODILE ÉLÉPHANT FLAMANT ROSE GAZELLE GIRAFE GNOU GUÉPARD HIPPOPOTAME LÉOPARD LIÈVRE MANGOUSTE RHINOCÉROS SINGE ZÈBRE S F L A M A N T R O S E T I H I P P O P O T A M E G N Z E B R E A N U I A A I G U E P A R D G O G N N R E L E P H A N T N L G T A A N E L L E Z A G E O I F Y I L I E V R E K A U L E Z R H I N O C E R O S O A E L I D O C O R C N T P Z L E O P A R D I B A E E R MON EFFORTDU JOUR Aujourd’hui, je fais mon travail et tout ce qu’on me demande avec bonne volonté et avec le ourire. 14 15 t e c r o u h t d e s g i e e p p n m s ir ur r us o À la rencontre deTanious au Liban JE M’ENGAGE, JE PARTAGE Dimanche 19mars 2023 Semaine 5 du 19 au 25mars Liban À la encontre de Tanious Faim de paix Cette semaine, nous rencontrons Tanious qui est originaire de Syrie. Avec sa famille, ils sont venus se réfugier au Liban pour échapper à la guerre civile. Des réfugiés syriens Avant que la guerre civile n’éclate en 2011, Tanious et ses parents menaient une vie confortable en Syrie, pas si différente de la tienne. Mais à cause de la guerre, ils ont fait le choix difficile de déménager au Liban. La vie au Liban Tanious aime vivre au Liban. Tout ce dont il se souvient de la Syrie, c’est le bruit constant des tirs d’armes à feu. Mais la vie de réfugié est difficile. Le père de Tanious ne trouve pas de travail et sa famille a du mal à payer le loyer et la nourriture. Aider les réfugiés Des associations catholiques ont installé des écoles pour permettre aux enfants réfugiés d’être scolarisés. Elles distribuent également des bons alimentaires pour aider les familles à se nourrir. Les familles sont reconnaissantes pour cette aide, elles prient pour qu’une paix durable revienne pour qu’elles puissent un jour rentrer chez elles. Qui ? •Tanious et sa famille. • Il est d’origine syrienne. • Avec ses parents, il s’est réfugié au Liban. « Le cœur des camps de éfugiés, ce ont ces milliers d’enfants. » Un bénévole « Les conditions de vie des éfugiés ont tellement rudimentaires. » Un bénévole MON EFFORTDU JOUR Je glisse une pièce dans ma tirelire, ma première offrande de la emaine. Pourt’aider à prier aufil de cette semaine, tupeux te servirdutexte de la prière duBol deCarême audos de ton livret. Cette semaine, tu peux aider l’association AED, qui vient en aide à l’Église dans les pays pauvres ou en guerre, par tes efforts de Carême à placer dans ta tirelire. Tu aideras ainsi des personnes qui ont besoin d’aide comme Tanious. En ce cinquième dimanche de Carême, l’évangile du jour raconte la guérison de Bartimée qui est né aveugle par Jésus. Jésus lui rend la vue mais surtout il ouvre son cœur pour que Bartimée reconnaisse en lui le Fils de Dieu. Si nous accueillons l’Esprit saint, les yeux de notre cœur s’ouvriront aussi et nous découvrirons la lumière de l’Amour de Dieu. En route vers Pâques 42 43 r en id rir Livre d ’éducateu

Le MODE D’EMPLOI Ce livret de l’éducateur s’utilise en complément du kit enfant Bol de Carême 2023. Le kit enfant contient : • Un livret enfant Un livret qui accompagne les enfants jours après jour. • Une tirelire À détacher sur la couverture du livret. Les enfants y déposeront leurs dons à destination des associations partenaires du Bol de Carême 2023. • Di manche : rencontre avec… • Lundi : à la découverte d’un pays • Mar di : un témoignage qui fait grandir • Vendr edi : une recette du pays visité à préparer en famille ! • S amedi : découverted’unedes associations partenaires, de ses actions et d’un témoin inspirant • Mer cr edi : lecture de la Parole de Dieu • J eudi : Parole d’Église • Vendr edi : le récit de la Semaine sainte, adapté aux enfants À la rencontre d’Habibou au Niger À la rencontre d’Habibou au Niger Quand Jésus prononce cette phrase, il vient de guérir un hommeparalysé le jour du sabbat, c’est-à-dire le jour du repos pour les Juifs. Les chefs religieux sont en colère contre Jésus parce qu’il ne respecte pas le repos. Mais le travail de Jésus, c’est de donner la vie, de prendre soin de nos vies. Comme Dieu son Père, Jésus ne s’arrête jamais de veiller sur nous. « Jésus leur déclara : “Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je uis à l’œuvre.” » Jn 5, 17 « Le travail est fondamental pour la dignité d’une personne. Le travail nous emplit de dignité, nous end emblables à Dieu qui a travaillé et travaille encore. » Pape François MÉDITONS LABIBLE À L’ÉCOUTE DE L’ÉGLISE PRIÈRE La prière est un temps que tu prends pour Dieu, seul ou en famille, pour t’adresser à lui avec ton cœur. La proposition cidessous est là pour t’aider, mais tu peux aussi trouver tes mots à toi. Mercredi 15mars Jeudi 16mars Tu t’es peut-être déjà posé la question de savoir quel métier tu aimerais faire plus tard. Mais t’estu déjà demandé pourquoi on travaille ? La réponse la plus simple c’est qu’on travaille pour gagner de l’argent et ainsi pouvoir acheter de quoi se nourrir, se loger, se vêtir. Toutefois, ce n’est peutêtre pas le plus important. En travaillant, les personnes se sentent utiles, elles participent à la vie de la société, elles peuvent prendre plaisir à faire des choses qu’elles aiment et qui les intéressent. Chacun à son niveau contribue à transformer le monde. Le pape François insiste souvent sur l’importance que chacun ait accès à un travail. En effet, les hommes sont faits pour travailler et occuper un travail qui les rend dignes. MON EFFORTDU JOUR Aujourd’hui, je m’adresse à Jésus plusieurs fois dans la journée en lui disant : « Jésus, j’ai confiance en toi. » En épétant ce…e courte prière, ma confiance en Dieu grandit et devient plus forte. MON EFFORTDU JOUR Aujourd’hui, je passe la journée sans dire aucune critique. Je ne critique ni mes frères et œurs, ni mes camarades de classe, ni ma maîtresse, ni mes parents… Seigneur, chaque jour tu agis dansmavie. Ouvremes yeux et mon cœur pour que je reconnaisse les signes de ta présence auprès demoi. 36 37 Fiche association 3 Depuis 73 ans, le Bureau International Catholique de l’Enfance (BICE) protège les enfants à travers le monde. Il défend leur dignité et le respect de leurs droits. C’est à l’appel du pape – à l’époque le pape Pie XII – qui demande en 1948 que l’on s’occupe davantage des enfants meurtris par la Seconde Guerre mondiale que le BICE est créé. Aujourd’hui, le BICE travaille avec des organisations locales dans près de 30 pays. Il aide à protéger et à aller mieux des enfants victimes de violence et des enfants qui vivent dans des pays en guerre. Il permet à ceux qui n’avaient pas accès à l’éducation d’aller à l’école. Il améliore les conditions de vie des enfants en situation de handicap et œuvre à la réinsertion des enfants en conflit avec la loi. En 2020, il a ainsi accompagné, avec ses partenaires, plus de 38 300 enfants. • + de 80 organisations locales partenaires. • près de 30 pays. • 38 300 enfants accompagnés en 2020. www.bice.org Quelques chi res : Tu veux en savoir plus sur l’association : Moment de détente pour cet enfant en situation de handicapmental en Russie © Perspektivity Droit à l’éducation et éducation aux droits au Cambodge, ©M. Gente, et au Togo © T. Louapre Accompagnement par notre partenaire d’un enfant travailleur. ©T. Louapre « p e e q u r g e ié e s i a À la rencontre de Melvin au Nicaragua Après le repas, Jésus sort avec ses disciples pour pr er, des voix s’approchent dans le jardin des Oliviers. Jésus et ses disciples entendent aussi des bruits de bâtons et des cliquetis d’épées. Bientôt surgit une troupe d’hommes. À la lumière d’une torche, Pierre, Jacques et Jean reconnaissent celui qui les conduit : c’est Judas, un autre disciple ! Judas embrasse Jésus : c'était un piège pour le désig er. Des hommes armés agrippent aussitôt. « Le traître ! pense Pierre, il a vendu no re maître à ceux qui le détestent ! » Furieux, il tire son épée et coupe l’oreille d’un assaillant. – Range cette épée, lui ordonne Jésus. Et, d’un geste, il répare l’oreille arrachée. Pierre, Jacques et Jean sont terrifiés. Jésus se laisse arrêter sans résister : mais eux ? Ils ne veulent pas souffrir ni mourir ! Laissant Jésus aux mains de ses ennemis, ils s’enfuient dans la nuit. Vendredi 10mars MON EFFORTDU JOUR Aujourd’hui, je peux éaliser la ece e du Nicaragua donnée par Melvin (p. 29) et essayer de ne pas manger plus que nécessaire. Je me contenterai i possible de epas très imples, oupe ou bol de iz. Je glisse une pièce dans ma tirelire. LE RÉCITDE LA PASSION L'arrestation 28 UNE AVENTURE HUMAI NE… … ET S P I RI TUELLE… … AU S ERVI CE DES P AUVRES DU MONDE ENTI ER !

Livre d ’éducateu

ÉDITO Ce livret s’adresse aux éducateurs : à l’école, à la paroisse, etc. Il propose une courte présentation du projet (qui peut servir de base à une annonce), deux propositions de temps de prière pour le début et la n du Carême, et des temps de ré exion et de partage hebdomadaires en lien avec les thématiques abordées dans le livret de l’enfant. Ces séances de 45 minutes sont complémentaires au temps passé à la maison, seul ou en famille. Par la ré exion en groupe et les activités, elles ont pour but de développer les thèmes qui sous-tendent chacune des rencontres du Bol du Carême : le partage des biens communs, l’importance de l’instruction, la dignité comme dimension sacrée, le poids de l’entraide en famille ou en communauté, et en n le partage et la transmission des connaissances. Chaque séance se compose de trois temps : une discussion avec la lecture de l’histoire de chaque personne et des questions à plusieurs niveaux (15 minutes), une activité pédagogique et ludique (environ 25 minutes) et une prière de conclusion pour prendre le temps de remettre à Dieu ce qui a été appris (5 minutes). Vous trouverez également une proposition d’une séance de 10 minutes. N’oubliez pas d’encourager les enfants à lire leur livret tout au long de la semaine et à faire la recette du vendredi en famille ! Bon Carême ! SOMMAIRE Annonce à l’église ou à l’école................................................................................. 3 Prière pour entrer en Carême .................................................................................. 4 Prière pour clôturer le Carême ................................................................................ 5 Semaine 2 : la faim d’une vie meilleure avec Gertruda en Tanzanie......................... 6 Semaine 3 : la faim d’une terre généreuse avec Melvin au Nicaragua ..................... 8 Semaine 4 : la faim d’une saison d’espoir avec Habibou au Niger......................... 10 Semaine 5 : la faim de paix avec Tanious au Liban................................................. 12 Semaine 6 : la faim d’une récolte saine avec Hamuli en République démocratique du Congo ........................................................................................ 14 Les associations partenaires du Bol de Carême ..................................................... 16

Voici un exemple d’annonce que vous pouvez utiliser pour présenter le Bol de Carême à la paroisse ou à l’école. Annonc pou présente l Bonjour à tous, Je souhaiterais vous présenter une proposition clé en main pour les enfants de 7-12 ans et leurs familles. Une proposition pour le Carême qui ouvre à la rencontre des pauvres du monde entier et à la découverte des di érentes actions que mène l’Église auprès des plus faibles. Le Bol de Carême permettra aux enfants : • de grandir jour après jour dans un esprit de partage, en s’ouvrant à l’entraide et en récoltant des fonds pour des associations caritatives ; • d’avancer à leur rythme vers Pâques, en lien avec l’Église. Pour être accompagné pendant toute la durée du carême, chaque enfant recevra un kit constitué d’un livret passionnant et d’une tirelire en carton à monter soi-même. Avec leur livret, les enfants découvriront Gertruda en Tanzanie, Melvin au Nicaragua, Habibou au Niger, Tanious au Liban, Hamuli en RDC.. Ces témoignages seront l’occasion d’avancer vers Pâques et de découvrir la force de l’entraide. La tirelire accueillera les dons des familles, soit en argent, soit en coupons dont le montant pourra être réglé en ligne sur le site du Bol de Carême. Les dons seront intégralement redistribués aux associations partenaires. Si vous êtes intéressés, vous trouverez les kits ………………………………………………… (indiquer le lieu). Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me contacter …………………………………… (coordonnées) [ou à venir me trouver à l’issu de cette messe.] Merci de votre attention. 3

Prière pour entrer en Carême Au préalable, distribuez à chaque enfant un livret avec la tirelire. Proposez aux enfants d’assembler la tirelire. ANIMATEUR Avant le début de sa vie publique durant laquelle il a proclamé la Bonne Nouvelle, Jésus s’est retiré au désert pour prier. Il n’a ni mangé ni bu ; il a jeûné, passant ses journées à prier son Père. Au cours des quarante jours qui précèdent Pâques et qu’on appelle le Carême, nous sommes invités, nous aussi, à recentrer notre vie sur notre relation avec Dieu. Trois moyens nous sont proposés pour cela : la prière, le jeûne et l’aumône dont béné cieront des personnes dans le besoin. Ce sont les trois piliers de la spiritualité du Carême. Les livrets du Bol de Carême vont être nos guides au l du Carême. Ils nous aideront à ré échir à notre rôle auprès des plus vulnérables – ceux qui subissent la faim, les dif- cultés économiques ou la violence. LECTEUR 1 Le premier maître-mot du Carême est la PRIÈRE. Nous prions pour grandir dans notre relation avec Dieu, pour lui demander d’éclairer notre vie. Nous le remercions aussi pour les dons qu’il nous a faits, et nous prions pour ceux qui sont plus démunis que nous. Pendant le Carême, nous pouvons faire un e ort spécial pour prier chaque jour en vue de devenir la personne que Dieu nous appelle à être. Invitez les enfants à repérer la prière du Bol de Carême sur leur livret (au dos) et à la lire ensemble à voix haute. Engagez-les à regarder les ré exions quotidiennes sur leur livret et à les lire chez eux en famille. • Présenter et prendre en main le projet du Bol de Carême 2023 en reprenant les maîtres-mots du Carême : la prière, le jeûne et l’aumône. • Inciter les enfants à utiliser en famille le Bol de Carême 2023. • Prier tous ensemble à l’occasion de l’entrée en Carême et du début du projet. MATÉRIEL • 1 livret du Bol de Carême par enfant. OBJECTIFS LECTEUR 2 Le deuxième maître-mot du Carême est le JEÛNE. Il nous aide à renoncer à quelque chose pour faire plus d’espace à ce qui compte vraiment – notre relation avec Dieu et avec notre prochain. Il nous aide à discerner la di érence entre nos envies et nos besoins. Choisir de nous passer de quelque chose que nous apprécions nous rappelle que tous nos biens sont des dons de Dieu. Un autre aspect du Carême consiste à ne pas manger de viande le vendredi. Invitez les enfants à jeter un coup d’œil aux recettes végétariennes dans le livret et encouragez-les à les réaliser chez eux en famille. Incitez-les à aider les autres en glissant dans leur tirelire l’argent économisé grâce à la sobriété de leurs repas. LECTEUR 3 Le troisième maître-mot du Carême est l’AUMÔNE. Lorsque nous donnons à ceux qui ont moins que nous, nous honorons l’appel de Jésus à servir notre prochain, et nous partageons les dons que nous avons reçus. Ce Carême va nous faire rencontrer des habitants d’autres pays que nous pourrons aider par nos contributions au Bol de Carême. Invitez les enfants à découvrir l’ensemble du livret. Incitez-les à le lire, chez eux en famille, ainsi qu’à découvrir les associations partenaires grâce aux ches des associations présentes dans le livret. ANIMATEUR PRIÈRE Prions pour que ces histoires, recettes et prières du Bol de Carême nous aident à nous rapprocher de Dieu au cours de ce Carême. Au seuil de ces quarante jours, demandons à Dieu de bénir ces Bols de Carême et de nous forti er jour après jour. Amen. 4

Prière pour clôturer le Carême ANIMATEUR La Semaine sainte nous a fait cheminer avec Jésus. Elle nous a rappelé la sou rance qu’il a endurée le Vendredi saint pour nous donner la vie éternelle. Au l du Carême, nous avons fait écho à l’amour de Dieu pour nous en rencontrant nos frères et sœurs dans le besoin à travers le monde et en faisant des sacri ces pour le bien des autres. LECTEUR 1 NOUS AVONS PRIÉ le Seigneur a n de le remercier pour les dons qu’il nous a faits, nous lui avons demandé de nous aider à mettre ces dons au service de nos frères et sœurs à travers le monde. LECTEUR 2 NOUS AVONS JEÛNÉ, ou renoncé à quelque chose, pour nous rappeler ce qui est vraiment important : notre relation avec Dieu. Et nous avons fait de ce jeûne un acte de solidarité envers ceux de nos frères et sœurs qui n’ont pas assez à manger. LECTEUR 3 NOUS AVONS FAIT L’AUMÔNE à travers nos Bols de Carême pour aider les pauvres à travers le monde et ceux qui vivent près de chez nous. ANIMATEUR Au l du Carême, nous avons rencontré Dieu à travers notre prochain en lisant des histoires d’espérance. Prions maintenant pour ces personnes dont nous avons lu les témoignages, et pour tous nos frères et sœurs dans le besoin. Nous répondrons à chaque fois : « Seigneur, entends notre prière. » • Clôturer le Carême pour entrer dans le temps pascal. • Faire un bilan du projet en reprenant les trois axes du Carême. MATÉRIEL • Les tirelires du Bol de Carême rapportées par les enfants. OBJECTIFS LECTEUR 1 Nous prions pour Gertruda en Tanzanie et pour Habibou au Niger, et pour tous ceux qui peinent à exercer un métier a n qu’ils puissent trouver un travail digne qui leur permette de subvenir aux besoins de leurs familles. Prions le Seigneur. LECTEUR 2 Nous prions pour Melvin au Nicaragua et Hamuli en République démocratique du Congo, et pour tous ceux qui travaillent la terre, a n que leurs fermes restent saines et que leurs récoltes soient su samment abondantes pour subvenir aux besoins de leurs familles. Prions le Seigneur. LECTEUR 3 Prions pour la famille de Tanious au Liban, et pour ceux qui, dans nos propres communautés, n’ont pas de maison, de nourriture ou de moyens de subsistance. Prions le Seigneur. Invitez les enfants à déposer leurs Bols de Carême dans le panier prévu à cet e et. ANIMATEUR PRIÈRE Notre parcours de Carême s’achève. Seigneur, nous te prions : que nos sacri ces soient une o rande solidaire, qu’ils représentent la promesse de continuer à servir les plus pauvres et les plus vulnérables. Puissions-nous ne jamais l’oublier : quand nous rencontrons ceux qui ont faim et soif, ceux qui ont dû fuir leur terre à cause de la violence et de la pauvreté, c’est le Christ ressuscité que nous rencontrons. Nous te le demandons par Jésus, notre Seigneur. Amen. 5

Faim d’une vie meilleure avec Gertruda en Tanzanie Enseignement social de l’Église DIGNITÉ DE LA PERSONNE HUMAINE Lorsque Dieu nous a créés, il nous a faits à son image et à sa ressemblance. Cela signi e que chaque être humain a une valeur et un but particuliers. Nous devons prendre soin les uns des autres a n d’être les personnes que Dieu nous appelle à être. Comme de nombreux agriculteurs en Tanzanie, Gertruda Domayo devait lutter pour subvenir aux besoins de ses trois petitsenfants. Aujourd’hui, elle est membre de Soya ni Pesa, un projet d’une association catholique dont le nom signifie « Le soja c’est de l’argent ». Grâce à ce projet, Gertruda a appris que quelques petits changements peuvent faire une grande différence. L’espacement des cultures et les engrais ont permis de doubler ses récoltes. Les graines de soja elles-mêmes ajoutent des nutriments au sol, ce qui alimente les futures récoltes. Gertruda a également appris une nouvelle façon de vendre son soja. Elle combine sa récolte avec celles d’autres producteurs. Ensemble, ils vendent leur soja en vrac. Leurs clients en profitent également. Ils gagnent du temps et de l’argent en achetant de grandes quantités de soja en une seule fois. La nouvelle méthode de vente de Gertruda a multiplié ses revenus par six par rapport à l’année dernière, lorsqu’elle vendait ses graines de soja toute seule. Elle peut maintenant se permettre d’acheter de meilleurs aliments pour sa famille. Gertruda souhaite que tous les habitants de son village rural de Nakahegwa connaissent le même succès qu’elle. « J’encourage mes voisins à rejoindre le projet, dit Gertruda. Cela les aidera à sortir de la pauvreté en augmentant leurs revenus et à changer leur vie pour le mieux. » Quelques infos en plus • En Tanzanie, 80 % de la population vit de l’agriculture. • Plus de 70 % des agriculteurs tanzaniens travaillent sur des parcelles d’environ 1 hectare. En France, la taille moyenne des exploitations est de 69 hectares. • Le soja est utilisé pour fabriquer des aliments pour les volailles, qui sont très demandés en Tanzanie, où l’industrie de la volaille est en pleine croissance. Une industrie nationale du soja est intéressante pour les fabricants d’aliments pour volailles qui, en s’approvisionnant auprès de groupes comme celui de Gertruda, sont en mesure de fabriquer un produit de meilleure qualité moins cher qu’avec du soja importé ou des aliments fabriqués à partir de poisson. • En Tanzanie, 11 250 producteurs de soja font partie du programme Soya ni Pesa, augmentent ainsi leur récolte et sont mis en relation avec des groupes de commercialisation. Semaine 2 Du 26 février au 4 mars À la recontre de Gertruda en Tanzanie 6

Dignité de la personne humaine RÉFLEXIONS EN GROUPE 45 minutes DISCUSSION (15 minutes) 1. Lire l’histoire de Gertruda. 2. Localiser la Tanzanie sur une carte et présenter rapidement le pays. 3. Réfléchir aux questions suivantes : • Lire un extrait de la Genèse : Gn 1, 26-31. • Tous les êtres humains sont créés à l’image de Dieu et sont donc « dignes ». Que signifie « être digne » ? • Est-il facile de reconnaître la dignité en nous-mêmes ? Et chez les autres ? Pourquoi ? • Si on reconnaît que toute personne humaine est digne et précieuse aux yeux de Dieu, quelles conséquences cela doit-il avoir sur nos actes ? • Pour les plus grands : pourquoi est-il important que tout homme puisse vivre dignement de son travail ? ACTIVITÉ (25 minutes) 1. Distribuer les feuilles de papier. Chaque enfant doit faire son autoportrait en dessinant les mains au milieu des bords longs. Pour les plus grands, on peut leur demander d’écrire deux qualités qu’ils possèdent. Puis les enfants doivent découper leur dessin. 2. Placer les dessins en une guirlande au-dessus du coin prière en les accrochant les uns aux autres à l’aide du ruban adhésif ou de l’agrafeuse. On peut ajouter un panneau : « Tout homme est un chef-d’œuvre de la Création de Dieu. » PRIÈRE POUR CONCLURE (5 minutes) On peut écouter ou chanter Que tes œuvres sont belles. Dieu de toute vie, toi qui crées l’homme à ton image, aide-nous à reconnaître en chacun le lien sacré qui nous unit à toi. Aide-nous à respecter et protéger toute vie humaine, dans la joie de nous savoir tous aimés de toi. Amen. Terminer par un Notre Père. Semaine 2 En avant avec Gertruda Faire réfléchir les élèves sur la dignité de toute personne humaine, en s’appuyant sur le récit de la Création dans la Genèse. MATÉRIEL • Une carte du monde. • L’histoire de Gertruda. • La Bible. • Des feuilles format A5. • Des feutres ou des crayons de couleur. • Des ciseaux. • Du ruban adhésif ou une agrafeuse. OBJECTIFS À la maison Rappeler aux enfants qu’ils peuvent réaliser la recette de Tanzanie proposée par Gertruda. Les inviter à lire chaque jour les pages de cette semaine et à les montrer à leurs parents, si possible. Si vous n’avez que 10 minutes 1. Lire l’histoire de Gertruda. 2. Se concentrer sur l’étape 3 de la discussion. 7

Faim d’une terre généreuse avec Melvin au Nicaragua Enseignement social de l’Église PRENDRE SOIN DE LA CRÉATION Dieu a créé chaque plante, chaque sommet de montagne, chaque animal – tout. Et Dieu a dit que ces choses étaient bonnes. Nous pouvons voir la présence de Dieu dans toute la Création, et nous devons donc en prendre soin, pour nous-mêmes et pour toute notre famille humaine. Melvin Sánchez Ramírez gagne sa vie comme cultivateur de café dans l’une des régions les plus pauvres du Nicaragua. Pour lui, sa femme et son fils, cela a toujours été un défi, mais ils ont réussi à s’en sortir. Puis est arrivée la rouille des feuilles du caféier. C’est un champignon mortel pour ses plantes. Il a tué de nombreuses plantes de Melvin. Ce dernier n’avait plus de café à vendre. Sa famille a eu des difficultés pour mettre de la nourriture sur la table. Une association catholique apprend aux agriculteurs comme Melvin à protéger leurs plantes contre la rouille des feuilles. L’association leur apprend également à cultiver d’autres plantes, comme les plantains et les patates douces. Certains agriculteurs de la région apprennent même à élever des abeilles pour le miel et des poules pour les œufs. Non seulement ces cultures ajoutent une variété nutritive aux repas familiaux, mais elles apportent une diversité vitale aux plantations, de sorte que la famille ne dépend pas d’une seule culture pour sa subsistance. Avec l’argent qu’il gagne en vendant ces nouvelles récoltes, Melvin est en mesure de nourrir sa famille. Et il investit une partie de cet argent dans un groupe d’épargne soutenu par l’association. Ensemble, les membres du groupe sont capables de mettre plus d’argent de côté (épargner) et d’offrir des prêts pour s’aider mutuellement à préparer l’avenir. En planifiant à l’avance et en travaillant ensemble, des familles comme celle de Melvin s’assurent d’avoir des récoltes abondantes et un meilleur avenir. Quelques infos en plus • En 2007, plus de 45 % de la population nicaraguayenne vivait avec moins d’un dollar par jour. • La plus forte concentration de pauvres au Nicaragua se trouve dans la région rurale du Centre-Nord, productrice de café, où 74 % de la population est pauvre et où les enfants sont beaucoup plus susceptibles de souffrir de malnutrition chronique. • Au Nicaragua, de nombreux agriculteurs dépendent du café qui peut représenter jusqu’à 80 % du revenu de leur ménage. Semaine 3 du 5 au 11 mars À la rencontre de Melvin au Nicaragua 8

Prendre soin de la Création RÉFLEXIONS EN GROUPE 45 minutes Semaine 3 En avant avec Melvin DISCUSSION (15 minutes) 1. Lire l’histoire de Melvin. 2. Localiser le Nicaragua sur une carte et présenter rapidement le pays. 3. Réfléchir aux questions suivantes : • Lire un extrait de la Genèse : Gn 2, 4-7. • Demander aux enfants de nommer ce que Dieu a créé. Écrire au tableau, sur les collines, ce que les enfants nomment. • À partir de l’histoire de Melvin, montrer comment les hommes peuvent prendre soin de la Création. • Demander aux enfants, comment eux-mêmes prennent soin de la Création. ACTIVITÉ (25 minutes) 1. Distribuer la pâte à modeler. Demander aux enfants de modeler quelque chose que Dieu a créé. Puis leur laisser le temps de présenter à la classe ce qu’ils ont fait. 2. Échanger avec les élèves. Qu’ont-ils ressenti en créant leur objet ? Comment voudraient-ils que les autres traitent leur objet. Faire le lien avec le thème de la séance : prendre soin de la Création. 3. On peut également mettre des lentilles (ou d’autres graines) à germer dans du coton avec un peu d’eau. Ces petites plantes représentent la Création dont nous devons prendre soin en les arrosant régulièrement. Les plantes auront grandi au moment de Pâques, symboles de la vie qui renaît. On peut les installer dans le coin prière de la salle ou réaliser un jardin de Pâques. PRIÈRE POUR CONCLURE (5 minutes) On peut écouter ou chanter le Psaume de la Création. Dieu de toute vie, nous te louons pour ta Création. Aide-nous à prendre soin de ton jardin et à le nourrir. Aide-nous à préserver la beauté du monde qui nous entoure. Aide-nous à prendre soin des animaux, des plantes et de ceux qui vivent autour de nous. Nous le faisons pour nous-mêmes et pour tous les hommes. Nous le faisons pour toi, Dieu. Amen. Terminer par un Notre Père. Prendre conscience de l’importance de prendre soin de la Création que Dieu nous a confiée. MATÉRIEL • Une carte du monde. • L’histoire de Melvin. • La Bible. • De la pâte à modeler (ou des lentilles, du coton et des petits pots en verre). • Dessiner au tableau un soleil et des collines. OBJECTIFS À la maison Rappeler aux enfants qu’ils peuvent réaliser la recette du Nicaragua proposée par Melvin. Les inviter à lire chaque jour les pages de cette semaine et à les montrer à leurs parents, si possible. Si vous n’avez que 10 minutes 1. Lire l’histoire de Melvin. 2. Se concentrer sur l’étape 3 de la discussion. 9

Faim d’une saison d’espoir avec Habibou au Niger Enseignement social de l’Église DIGNITÉ DU TRAVAIL ET DROITS DU TRAVAILLEUR Jésus a passé des années à travailler comme charpentier. Le travail est important pour aider les gens à mener une bonne vie. Ils doivent donc recevoir un salaire juste, équitable pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille. La vie au Niger est rythmée par les saisons. Il y a la saison sèche, la saison chaude, la saison des pluies et… la saison de la faim. La saison de la faim arrive chaque année, lorsque les réserves de nourriture s’épuisent et que les prix augmentent. Les familles pauvres font face à d’énormes difficultés pour nourrir leurs enfants et répondre à d’autres besoins fondamentaux. Habibou Alassane, sa femme et leurs neuf enfants sont agriculteurs à Tourbey, un village isolé du Niger. Les années précédentes, pendant la saison de la faim, Habibou devait quitter sa famille et voyager – parfois très loin – pour trouver du travail et gagner l’argent indispensable pour que sa famille puisse manger. Mais cette année, pour la première fois en quinze ans, Habibou n’a pas à quitter Tourbey. Un projet d’une association catholique, appelé Bonbatu, a engagé Habibou et d’autres agriculteurs pour creuser des réservoirs. Le travail procure un revenu aux agriculteurs, et le réservoir fournira de l’eau pour les cultures ainsi que le bétail et préparera les champs pour les plantations. Bonbatu signifie « je deviens plus fort ». La famille d’Habibou est plus forte. Ses enfants sont mieux nourris. Et ses champs sont prêts pour la saison des plantations. Quelques infos en plus • Le Niger a été classé dernier sur 187 pays dans le dernier indice de développement humain, avec 71,3 % de la population vivant sous le seuil de pauvreté. • Le Niger compte 16 millions d’habitants. En raison de phénomènes météorologiques extrêmes, la moitié de la population du Niger souffre d’insécurité alimentaire. • La majorité des Nigériens (90 %) est dépendante de la production et de la transformation de cultures traditionnelles pluviales pour leur subsistance. Cependant, les agriculteurs sont régulièrement incapables de subvenir aux besoins de leurs familles de cette manière. • Le village d’Habibou, Tourbey, est situé dans une région qui a connu des déficits agricoles chaque année au cours des treize dernières années. Semaine 4 du 12 au 18 mars À la rencontre d’Habibou au Niger 10

Dignité du travail et droits du travailleur RÉFLEXIONS EN GROUPE 45 minutes Semaine 4 En avant avec Habibou DISCUSSION (25 minutes) 1. Lire l’histoire d’Habibou. 2. Localiser le Niger sur une carte et présenter rapidement le pays. 3. Réfléchir aux questions suivantes : • Lire un extrait de la Genèse : Gn 2, 7-9.15 et un extrait de la lettre aux Colossiens : Col 3, 23. • Qu’est-ce que Dieu attend de l’homme ? Pourquoi doit-il travailler ? • Faire le lien avec l’histoire d’Habibou. Pourquoi est-ce important pour lui d’avoir un travail et un salaire ? Tout le monde devrait-il pouvoir travailler ? • Expliquer aux enfants que vous allez lire des phrases. Certaines sont justes, d’autres sont fausses. S’ils pensent qu’une phrase est vraie, ils se mettent debout. S’ils pensent qu’une phrase est fausse, ils restent assis et croisent les bras. Après chaque phrase, laisser les enfants réagir. - Certains emplois ne sont pas importants pour Dieu. - Construire des maisons peut glorifier Dieu. - Dieu veut que tout le monde travaille dur. - Les emplois qui rapportent moins d’argent sont moins importants. - Les gens sont plus heureux lorsqu’ils travaillent dur et aident les autres. ACTIVITÉ (15 minutes) 1. Distribuer les bandes de papier et expliquer aux enfants que vous allez réaliser une frise de prières pour Habibou et les travailleurs du monde entier. 2. Demander à chaque enfant d’écrire une courte prière pour les travailleurs sur sa bande de papier coloré. 3. Faire lire les intentions, puis aider les élèves à accrocher les bandes en une chaîne et à les exposer dans le coin prière. PRIÈRE POUR CONCLURE (5 minutes) On peut écouter ou chanter Bénissez Dieu. Prendre conscience que le travail digne est important pour les hommes et les femmes. Tous les métiers et tous les travailleurs ont de la valeur pour Dieu mais aussi pour la société. MATÉRIEL • Une carte du monde. • L’histoire d’Habibou. • La Bible. • Des bandes de papier coloré. • De la colle ou du ruban adhésif. OBJECTIFS À la maison Rappeler aux enfants qu’ils peuvent réaliser la recette du Niger proposée par Habibou. Les inviter à lire chaque jour les pages de cette semaine et à les montrer à leurs parents, si possible. Si vous n’avez que 10 minutes 1. Lire l’histoire d’Habibou. 2. Se concentrer sur l’étape 3 de la discussion. Inviter les élèves à croiser leurs mains devant eux pendant que vous les guidez dans la prière des cinq doigts. Le pouce : c’est le doigt le plus proche de vous. Priez pour tous ceux qui sont proches de vous. Index : priez pour ceux qui vous enseignent, vous instruisent et vous soignent. Ils ont besoin de soutien et de sagesse pour montrer la voie aux autres. Majeur : c’est votre doigt le plus grand. Il nous rappelle nos dirigeants, ceux qui ont l’autorité. Ils ont besoin des conseils de Dieu. Annulaire : c’est notre doigt le plus faible. Il nous rappelle qu’il faut prier pour les plus faibles, les malades ou les personnes en situation difficile. L’auriculaire : il nous rappelle que nous devons prier pour nous-mêmes. Lorsque vous prierez pour les quatre autres groupes, vous serez en mesure de voir vos propres besoins d’une manière nouvelle. Terminer par un Notre Père. 11

Faim de paix avec Tanious au Liban Enseignement social de l’Église LA PAIX, DEVOIR UNIVERSEL Jésus est le Prince de la Paix. Lors de sa naissance, les anges ont chanté « Paix sur la terre aux hommes qu’Il aime ! » Et pourtant, le monde n’est pas en paix. C’est notre rôle de chrétiens de permettre à la paix de grandir dans le monde en la semant autour de nous. Avant que la guerre civile n’éclate, Tanious Issa, 5 ans, et ses parents vivaient une vie confortable en Syrie. Mais en 2011, la maison de la famille a brûlé et ils ont tout perdu. Comme tant de leurs voisins, ils ont fait le choix difficile de tout quitter et de s’installer au Liban. Tanious aime vivre au Liban. Tout ce dont il se souvient de la Syrie, ce sont les bruits des tirs constants. Mais la vie de réfugié est difficile. Le père de Tanious ne trouve pas de travail et la famille a du mal à payer la nourriture et le loyer. Une association catholique travaille dur pour aider les enfants comme Tanious à profiter de leur enfance. Cela signifie qu’elle soutient les écoles où ils peuvent apprendre et jouer – et où il y a des conseillers qui les aident à surmonter leurs traumatismes. Plus important encore, les enfants réfugiés trouvent des amis avec lesquels ils peuvent grandir et partager. C’est une période difficile pour la famille Issa, et pour beaucoup d’autres comme elle. C’est pourquoi l’association continue à fournir des bons d’alimentation pour répondre à leurs besoins immédiats. Tanious et sa famille sont reconnaissants pour la nourriture, mais prient toujours pour une paix durable. Quelques infos en plus • La guerre civile en Syrie a tué au moins 350 000 personnes depuis le début des violences en mars 2011. • 13 millions de Syriens ont été contraints de fuir leur foyer au cours des dix dernières années. Cela représente plus de 60 % de la population estimée du pays. • Sur ces 13 millions de personnes, 6,6 millions ont quitté leur pays. Près d’1 réfugié sur 4 dans le monde est Syrien. • La majorité des réfugiés syriens sont accueillis par des pays de la région. La Turquie en accueille le plus grand nombre, suivie par le Liban, la Jordanie, l’Irak et l’Égypte. Les autres réfugiés sont répartis dans d’autres régions d’Afrique, et 1,05 million se trouvent en Europe. Sept autres millions de Syriens sont déplacés à l’intérieur du pays, ce qui représente la plus grande population de personnes déplacées au monde. Semaine 5 du 19 au 25 mars À la rencontre de Tanious au Liban 12

La Paix, devoir universel RÉFLEXIONS EN GROUPE 45 minutes Semaine 5 En avant avec Tanious DISCUSSION (15 minutes) 1. Lire l’histoire de Tanious. 2. Localiser le Liban et la Syrie sur une carte et présenter rapidement les pays. 3. Réfléchir aux questions suivantes à partir de l’histoire. (Noter les réponses aux questions dans deux colonnes au tableau). • Si vous deviez quitter votre maison comme l’a fait Tanious, qu’emporteriez-vous avec vous ? • Que devriez-vous laisser derrière vous ? • Discuter de la différence entre les désirs et les besoins. Demander aux élèves d’identifier les choses énumérées au tableau qui sont des désirs et celles qui sont des besoins. • Pour les plus grands : dans un camp de réfugiés comme celui dans lequel vit Tanious avec sa famille, de quoi a-t-il le plus besoin pour vivre ? Distinguer les besoins matériels (se nourrir, se loger, s’habiller) et les besoins spirituels (l’affection de ses parents, l’éducation…) ACTIVITÉ (25 minutes) 1. Écrire le mot « paix » au tableau. Demander aux élèves à quoi cela leur fait penser et noter au tableau toutes les idées. Orienter la discussion pour qu’ils pensent également aux relations au sein de la famille, à l’école, etc. et pas seulement aux conflits entre les pays. 2. Proposer aux enfants de réaliser un dessin qui représente la paix pour eux en s’aidant des idées proposées pendant la discussion. Ou pour les plus grands, de réaliser un poème ou un acrostiche sur le thème de la paix. 3. Les dessins pourront ensuite être exposés dans la classe ou dans l’école. PRIÈRE POUR CONCLURE (5 minutes) On peut écouter ou chanter La paix, oui la paix. Jésus, Prince de la Paix, viens apporter la paix dans nos familles et nos communautés, fais que cessent les con its entre les hommes, que la paix revienne en Syrie et en Ukraine et dans tous les pays du monde. Veille sur les réfugiés qui ont dû tout quitter pour fuir la guerre. Terminer par un Notre Père. Prendre conscience des choix auxquels sont confrontées les familles qui doivent quitter leur foyer pour se réfugier loin de la guerre. Réfléchir sur ce qu’est la paix. MATÉRIEL • Une carte du monde. • L’histoire de Tanious. • La Bible. • Une feuille par élève et des crayons. OBJECTIFS À la maison Rappeler aux enfants qu’ils peuvent réaliser la recette du Liban proposée par Tanious. Les inviter à lire chaque jour les pages de cette semaine et à les montrer à leurs parents, si possible. Si vous n’avez que 10 minutes 1. Lire l’histoire de Tanious. 2. Se concentrer sur l’étape 3 de la discussion. 13

Faim d’une récolte saine avec Hamuli en République démocratique du Congo Enseignement social de l’Église OPTION PRÉFÉRENTIELLE POUR LES PAUVRES Jésus nous dit de prendre soin de ceux qui en ont le plus besoin dans le monde. Il nous rappelle notre devoir chrétien de donner une voix à ceux qui sont sans voix et d’aider ceux qui ne peuvent pas s’aider eux-mêmes. Lorsque les bananiers meurent, Hamuli Kahati n’a rien à vendre. Et sa famille n’a rien à manger. C’est pourquoi il est si important pour les agriculteurs comme lui, en République démocratique du Congo, de pouvoir prendre soin de leurs cultures. Parfois, il est trop dangereux pour Hamuli de s’occuper de ses arbres – la RDC a une longue histoire de guerre et de conflits. Ces dernières années, les arbres étaient atteints de la maladie du flétrissement du bananier. Lorsque la maladie a dévasté les arbres de la ferme d’Hamuli, son revenu est passé de 150 euros par mois à seulement 7 euros. Il a eu du mal à donner à ses trois filles un seul repas par jour. Une association catholique a contribué à la création d’une école de terrain où les agriculteurs comme Hamuli pouvaient essayer différentes méthodes de traitement de la maladie du flétrissement du bananier et apprendre de nouvelles façons de travailler ensemble. Après avoir suivi une formation à l’école, les membres se sont rendus dans les champs les uns des autres et ont travaillé en tant que communauté pour éliminer la maladie des arbres. En se réunissant en une équipe, les agriculteurs ont pu s’entraider pour restaurer leurs exploitations et faire vivre leurs familles. Aujourd’hui, les arbres d’Hamuli sont florissants. Avec les 40 dollars qu’il gagne chaque mois, la famille d’Hamuli mange deux à trois repas par jour. Il est même en mesure d’envoyer ses enfants à l’école. Hamuli sait que des récoltes saines signifient des familles en bonne santé – et c’est une leçon que toute sa communauté peut partager. Quelques infos en plus • La RDC a connu près de 20 ans de violences internes. • Le gouvernement fait état de plus de 967 000 personnes déplacées dans la province du Nord-Kivu, où vivent Hamuli et sa famille. Cette violence est l’un des facteurs contribuant à l’insécurité alimentaire et au niveau élevé de malnutrition. • La maladie du flétrissement des bananiers, ou Banana Xanthomonas Wilt, se propage rapidement et affecte les récoltes de jusqu’à 80 % des cultivateurs de bananes dans certaines régions du pays. • Cette maladie se caractérise par le flétrissement des feuilles de la plante infectée et le pourrissement du bourgeon mâle, ce qui conduit finalement à la mort de la plante. Semaine 6 du 26 mars au 1er avril À la rencontre d’Hamuli en République démocratique du Congo 14

Option préférentielle pour les pauvres RÉFLEXIONS EN GROUPE 45 minutes Semaine 6 En avant avec Hamuli DISCUSSION (15 minutes) 1. Lire l’histoire d’Hamuli. 2. Localiser la République démocratique du Congo sur une carte et lire l’histoire d’Hamuli. 3. Réfléchir à cette histoire : comment Hamuli et sa communauté ont-ils travaillé ensemble ? En tant que chrétiens, comment pouvons-nous travailler ensemble pour aider les autres ? 4. Demander aux élèves de réfléchir ensemble pour dresser une liste des emplois que l’on pourrait avoir dans une ferme. Est-ce qu’il faudrait beaucoup de temps à une seule personne pour faire toutes ces choses ? Et si tous les membres de la communauté aidaient ? 5. Pour les plus grands : lire Ac 2, 42-47 et discuter. Que nous apprend cette lecture sur la façon dont vivaient les premiers chrétiens ? Les communautés auxquelles nous appartenons (famille, école, paroisse, monde) ressemblent-elles ou diffèrent-elles de la communauté décrite dans la lecture ? Qu’en est-il de la communauté d’Hamuli ? ACTIVITÉ (25 minutes) Partager la classe en deux équipes. Accrocher au tableau les dessins de bananiers. Bander les yeux d’un élève de chaque groupe et leur donner une étiquette « régime de banane », avec au dos un peu de pâte de fixation. Les faire tourner sur eux-mêmes. Leur dire qu’ils doivent coller leurs bananes au bananier sans enlever leur bandeau ni interagir avec leurs coéquipiers. Discuter : pourquoi était-ce difficile ? Qu’est-ce qui rendrait la tâche plus facile ? Comment les coéquipiers se sont-ils sentis pendant l’activité ? Répéter l’activité en changeant d’enfant. Cette fois, permettez aux membres de l’équipe de donner des indications verbales aux élèves aux yeux bandés. Discuter : qu’est-ce qui a facilité les choses cette fois-ci ? Qu’ont ressenti les coéquipiers en aidant les élèves aux yeux bandés ? Était-ce frustrant, gratifiant ou les deux ? Faire le lien avec la discussion précédente et l’importance de savoir travailler en équipe au sein d’une communauté. PRIÈRE POUR CONCLURE (5 minutes) R/ Seigneur, nous te prions. Pour l’Église dans le monde entier. Pour le monde, notre pays et tous les habitants de notre ville. Pour les membres de notre communauté paroissiale et de notre école. Pour les pauvres, les sans-abri et les chômeurs, et pour tous ceux qui sou rent de persécution. Pour les intentions dans nos cœurs (permettre aux élèves de dire leur intention à haute voix). Dieu notre Créateur, entends les prières que cette Église o re pour ton peuple et pour le monde. Guide nos actions vers la construction de ton royaume. Nous te le demandons par le Christ, notre Seigneur. Amen. Terminer par un Notre Père. Prendre conscience de l’importance de travailler en équipe au sein d’une communauté. MATÉRIEL • Une carte du monde. • L’histoire d’Hamuli. • La Bible. • Deux dessins de bananiers et des petites étiquettes représentant des régimes de bananes. • De la pâte de fixation. • Deux bandeaux pour les yeux. OBJECTIFS À la maison Rappeler aux enfants qu’ils peuvent réaliser la recette de la République démocratique du Congo proposée par Hamuli. Les inviter à lire chaque jour les pages de cette semaine et à les montrer à leurs parents, si possible. Si vous n’avez que 10 minutes 1. Lire l’histoire d’Hamuli. 2. Se concentrer sur l’étape 3 de la discussion. 15

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