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La petite voie de l’Amour vécue et révélée par Thérèse de Lisieux Textes originaux recueillis par Bénédicte Delelis Mise en lumière artistique par Pierre-Marie Varennes

Magnificat remercie les petits-enfants de George Desvallières, Thérèse de Bayser, Bernadette Dumont et Gabriel Ambroselli, d’avoir permis la reproduction d’œuvres de leur collection pour l’illustration de ce livre. Merci aussi à Claire Denis, petite-fille de Maurice Denis, et Fabienne Stahl pour leur aide précieuse. Avec l’aimable autorisation du Carmel de Lisieux. L’ensemble des écrits de sainte Thérèse sont disponibles sur le site des archives du Carmel de Lisieux : www.archives-carmel-lisieux.fr Direction : Romain Lizé Direction éditoriale : David Gabillet Édition : Claire Stacino Création et réalisation graphique : Gauthier Delauné Iconographie : Isabelle Mascaras Relecture : Pascaline Bourget Fabrication : Thierry Dubus et Sonia Romeo Photogravure : SNO © Magnificat SAS, 2022, pour l’ensemble de l’ouvrage. 57 rue Gaston Tessier, 75019 Paris www.magnificat.fr Tous droits réservés pour tous pays. Première édition : octobre 2022 Dépôt légal : octobre 2022 ISBN : 9782384040018 MDS : MT40018 George Desvallières, Louis Martin et Zélie, entourés de leurs anges gardiens.

Textes originaux recueillis par Bénédicte Delelis Mise en lumière artistique par Pierre-Marie Varennes Paris • New York • Oxford • Madrid La petite voie de l’Amour vécue et révélée par Thérèse de Lisieux

Au Procès [de béatification], lorsque le Promoteur de la Foi m’a demandé pourquoi je désirais la béatification de Sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus, je lui ai répondu que c’était uniquement pour faire connaître sa “petite voie”». C’est ainsi qu’elle appelait sa spiritualité, sa manière d’aller à Dieu. Il a repris : “Si vous parlez de ’voie’, la Cause tombera infailliblement, comme il est arrivé déjà en plusieurs circonstances analogues”. “Tant pis, ai-je répondu, la crainte de perdre la Cause de Sœur Thérèse ne sauraitm’empêcher demettre en valeur le seul point qui m’intéresse : faire, en quelque sorte, canoniser la ’petite voie’”». Ainsi parle Céline 1, en religion sœur Geneviève de la Sainte-Face, la sœur la plus intime de la petite Thérèse 2. C’est cette « petite voie » que ce livre vous propose de parcourir ou de reparcourir, vécue et révélée par la petite Thérèse elle-même. De surcroît, au long cours de cette voie, vous pourrez découvrir un environnement, des paysages, des visages, des allégories qui parlent à l’âme et au cœur, bien au-delà de ce que peuvent exprimer les mots, vous pourrez apprécier quelle profondeur de résonance le langage des plus grands artistes de son temps donne aux mots les plus simples de la petite Thérèse. Pour qui s’engage sur la petite voie de l’AMOUR selon Thérèse, il y a un chemin à parcourir, il y a des étapes à atteindre… et à franchir, franchissements que parfois la petite Thérèse appelle elle-même une « conversion 3 ». En chemin, vous partagerez avec elle des expériences spirituelles très fortes4, des joies merveilleuses, mais aussi nombre d’épreuves à traverser, et « Préface FAIRE AIMER L’AMOUR Pierre-Marie Varennes 4

bientôt la nuit obscure qui l’environnera de ses ténèbres jusqu’à sa mort… Les seules choses qui demeurent constantes tout au long de sa petite voie, ce sont l’esprit d’enfance spirituelle 5, d’abandon total et, bien sûr, finalement, la seule bonne solution à tout : l’AMOUR. UNE ULTIME CONVERSION, LE COMMANDEMENT DE L’AMOUR C’est précisément eu égard à l’AMOUR que la petite Thérèse va vivre son ultime « conversion », à la dernière étape de sa vie, comme un accomplissement. Alors qu’elle est entrée dans la phase terminale de la terrible maladie qui va l’emporter un an plus tard, elle n’a même pas la consolation de voir la nuit obscure de la foi, où elle est plongée, s’éclairer de la moindre lueur 6. Et quand sa sœur aînée et marraine, MarieLouise – en religion sœur Marie du SacréCœur –, lui demande sa recette pour aimer le bon Dieu comme elle l’aime, Thérèse lui répond : « Ce sont, à vrai dire, les richesses spirituelles qui rendent injuste, lorsqu’on s’y repose avec complaisance et que l’on croit qu’elles sont quelque chose de grand…7 ». Cet avertissement, en forme de testament, s’adresse aussi à nous tous qui voudrions tant suivre Thérèse sur sa petite voie de l’AMOUR, et y être accompagnés par elle, jusqu’au bienheureux accomplissement chrétien de nos vies. À partir de son expérience, vécue personnellement et acquise comme adjointe de la maîtresse des novices, – expérience qui montre que ce sont les richesses spirituelles qui peuvent nous détourner de la petite voie de l’AMOUR –, la petite Thérèse va redécouvrir, pour ainsi dire, l’extraordinaire puissance divinisatrice du Commandement nouveau de Jésus. Pour Thérèse, aimer les autres pour l’amour de Dieu a toujours été le moyen privilégié de la petite voie, le seul moyen d’y vérifier, dans le réel, que l’on aime Dieu en acte et en vérité et ce, plus encore, depuis qu’elle ne ressent plus l’amour de Dieu. Mais en cette ultime étape, la méditation du Commandement nouveau lui fait prendre conscience qu’enmettant en pratique le Commandement de Jésus, « son Commandement à lui », il ne s’agit plus d’aimer les autres pour l’amour de Dieu, mais de l’amour de Dieu 8. IL N’Y A QU’UN SEUL AMOUR En fait, la petite voie de l’AMOUR selon sainte Thérèse, rejoint alors la voie qui surpasse toutes les autres, celle-là même que désigne saint Paul dans son épître aux Corinthiens (1 Co 12, 31). Et saint Paul d’affirmer catégoriquement que, hors de cette voie, tous les dons spirituels ne sont rien (1 Co 13, 1-3). Thérèse nous l’avons vu, va jusqu’à nous avertir qu’ils peuvent nous rendre injustes. Cette voie qui, selon saint Paul, seule demeure en vie éternelle – celle qu’il révèle solennellement dans son « Hymne à la Charité » et que la petite Thérèse a si merveilleusement suivie et promue avec son génie et son charisme propre –, cette voie consiste en ce que par la grâce du Commandement nouveau, notre amour des autres soit la manifestation tout à la fois de l’amour de Dieu pour les autres, de notre amour personnel pour Dieu et de l’amour de Dieu pour nous personnellement : il n’y a qu’un seul AMOUR. C’est pour cela que saint Jean peut 5

affirmer en toute vérité : « L’amour de Dieu consiste à garder son Commandement » (1 Jn 5, 3), et encore : « Si nous nous aimons les uns les autres [comme Jésus nous a aimés], Dieu demeure en nous, et, en nous, son amour atteint la perfection » (1 Jn 4, 12). Il n’y a qu’un seul AMOUR parce que Dieu est AMOUR (1 Jn 4, 8). « Je veux faire aimer l’AMOUR » disait Thérèse. Sa petite voie ne nous propose pas d’autre but que de nous conduire à faire que l’AMOUR de Dieu atteigne en nous sa perfection. « NOUS SERONS JUGÉS SUR L’AMOUR » Quand Jésus reviendra dans la gloire et que nous le supplierons une dernière fois : « Ô prends mon âme, prends-là Seigneur ! », c’est précisément sur ce critère véridique de notre amour de Dieu que nous serons jugés. Et sur ce critère-là seulement (Mt 25, 31-46). En ce sens, le maître spirituel de la petite Thérèse, docteur ès nuits obscures, saint Jean de la Croix, disait : « Nous serons jugés sur l’amour ». Dans l’esprit de la petite voie, il nous faut encore préciser : nous serons jugés sur l’AMOUR, par l’AMOUR. Ne nous méprenons donc pas, la petite voie de l’amour de Dieu telle que réellement parcourue par la petite Thérèse, est terriblement exigeante : elle se propose à nous comme un chemin à parcourir dans notre vie réelle, en actes et en vérité et non en pensée et en discours (1 Jn 3, 18). C’est une petite voie désirable par sa simplicité, son esprit d’enfance et d’abandon, mais redoutable aussi au sens d’étroite selon l’Évangile (Mt 7, 13-14) ; une voie où il n’est question que de « tout donner et de se donner soi-même » ; une voie escarpée qui mène de conversion en conversion, pour aller de l’amour de Dieu tel qu’il nous plaît de l’éprouver (« les richesses spirituelles ») à l’amour de Dieu tel que Dieu nous aime et se donne réellement à être aimé jusqu’à ce que Jésus revienne, c’est-à-dire dans la mise en pratique du Commandement nouveau. Une petite voie qui consiste à aimer les siens qui sont dans le monde et à les aimer jusqu’au bout, jusqu’à donner sa vie pour eux. Une petite voie qui pourra se révéler un chemin de croix. 1. Céline Martin, Conseils et souvenirs, Cerf-Desclée de Brouwer, 1973. 2. « On lui demandait sous quel nom nous devrions la prier quand elle serait au Ciel : “Vous m’appellerez petite Thérèse”, répondit-elle ». Céline Martin, Ibid. 3. Notamment le jour de Noël 1886. Voir page 62. 4. Thérèse elle-même minimisera ses expériences spirituelles pour mettre en avant la simplicité de sa petite voie : « humilité, pauvreté spirituelle et confiance en Dieu ». En ce sens, sa sœur Céline, sœur Geneviève de la Sainte Face en religion, écrit : « Le Summarium a enregistré cette réponse que je fis au sujet des dons surnaturels [de Thérèse] : “Ils ne furent que très rares dans la vie de la Servante de Dieu. Pour moi, je préférerais qu’elle ne fût pas béatifiée, plutôt que de ne pas donner son portrait comme je le crois exact en conscience.” » Céline Martin, Ibid. 5. « C’est l’Évangile même, le cœur de l’Évangile qu’elle [Thérèse] a retrouvé, mais avec combien de charme et de fraîcheur : “Si vous ne redevenez pas comme des enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux” (Mt 18, 3) » Pie XII. 6. À l’été 1897, Thérèse écrit à mère Marie de Gonzague : « Lorsque je chante le bonheur du ciel, l’éternelle possession de Dieu, je ne ressens aucune joie, car je chante ce que je veux croire. » Thérèse de Lisieux par elle-même, GrassetDesclée de Brouwer 1997. 7. Ibid. Thérèse a beaucoup médité et commenté la conclusion du Discours sur la Montagne, Mt 7, 21-23 : « Ce n’est pas en me priant “Seigneur !“, “Seigneur !“ qu’on entre dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. Ce jour-là [au jour du Jugement dernier], beaucoup me diront : “Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons parlé ? En ton nom que nous avons remis les péchés ? En ton nom que nous avons réalisé des œuvres merveilleuses ?“ Alors je leur déclarerai : “Je ne vous connais pas. Partez loin de moi, vous qui vivez dans l’iniquité“ » (Tr. de l’A.). 8. Voir page 178 la lettre de Térèse à mère Marie de Gonzague (Manuscrit C). 6

« Je ne suis pas une sainte, affirmait Thérèse de Lisieux sur son lit de mort. Je suis une toute petite âme que le bon Dieu a comblée de grâces ». Voilà pourquoi, depuis sa mort au Carmel, le 30 septembre 1897, celle qu’on a tout de suite affectueusement appelée la petite Thérèse, n’a cessé d’inspirer, de consoler, de protéger des pécheurs, des puissants, des pauvres, ou des saints… Thérèse est patronne de la France à l’égal de Jeanne d’Arc, patronne des missions comme François Xavier, docteur de l’Église tel Thomas d’Aquin. Et pourtant, elle ne sut ni le grec, ni l’hébreu, passa sa vie en quatre murs, ne libéra ni Orléans ni Reims. Thérèse fut d’une tendresse et d’une sensibilité qui faillirent la briser, d’un détachement d’elle-même et d’une endurance à la souffrance qui firent d’elle un soldat. Quand on regarde sa vie, on découvre avec stupeur que tous ses désirs ont été comblés au-delà de ses espérances, et on se prend à rêver : et si Dieu faisait de même pour nous ? Voilà pourquoi ce livre recueille quelques-uns de ses plus grands textes : afin qu’après elle, avec elle, nous parcourions le chemin de l’humilité radicale qui n’a plus qu’à se jeter dans les bras de Dieu et à s’appuyer sur lui seul, espérant tout de lui, avec une folle et amoureuse audace. Présentation « JE NE SUIS PAS UNE SAINTE » Bénédicte Delelis 7

De sa naissance à la mort de sa mère I. Thérèse chérie John Henry Twachtman, Sur la terrasse

2 janvier 1873 - 28 août 1877

Cette enfant s’appelle Thérèse Thérèse est la dernière enfant de la famille Martin. En 1872, lorsque sa mère Zélie découvre qu’elle est enceinte, sa joie maternelle est mêlée de grandes inquiétudes. C’est sa neuvième grossesse et, à 41 ans, elle a déjà eu la douleur de perdre quatre enfants en bas âge : deux petits Joseph, Hélène, morte à 5 ans, et une première petite Thérèse. Thérèse naît à Alençon, le 2 janvier 1873. Son père Louis est horloger bijoutier, sa mère Zélie, dentellière. Elle a quatre sœurs : Marie, Pauline, Léonie et Céline de quatre ans plus âgée qu’elle. Après avoir été en nourrice chez Rose Taillé, à la campagne pour fortifier sa santé fragile, Thérèse revient dans le foyer familial où elle est tendrement chérie. Sa petite personnalité enfantine se déploie. Elle est gaie, tendre, d’un amour ardent, impétueuse et extrêmement déterminée. Il faut que je vous fasse part d’un événement qui arrivera probablement à la fin de l’année, mais cela n’intéresse guère que moi pour le moment. Cependant je m’en réjouirais si je savais pouvoir élever ce petit être qui va venir s’installer à notre foyer. » « Je pense déjà à la fin de l’année à cause de l’enfant qui viendra pour mes étrennes. Comment l’élèverai-je ? J’en ai des cauchemars toutes les nuits. Enfin, il faut espérer que je m’en tirerai mieux que je ne le croie et que je n’aurai pas la douleur de la perdre. » « Lettres de Zélie La petite n’est pas du tout difficile pendant le jour, mais la nuit, elle nous fait souvent payer cher sa bonne journée. Hier soir, je l’ai tenue jusqu’à onze heures et demie, je n’en pouvais plus de lassitude ; après heureusement, elle n’a fait que dormir. Cette enfant s’appelle Thérèse, comme ma petite dernière ; tous me disent qu’elle est belle, elle sourit déjà. Je m’en suis aperçue pour la première fois mardi. J’ai cru que je me trompais, mais hier, le doute n’était plus possible. Elle m’a regardée bien attentivement, puis elle m’a fait un sourire délicieux. » « 11 Thérèse chérie Berthe Morisot, Le Berceau

Gaietés et tendresse Toute ma vie le Bon Dieu s’est plu à m’entourer d’amour, mes premiers souvenirs sont empreints de sourires et des caresses les plus tendres !…mais s’Il avait placé près de moi beaucoup d’amour, Il en avait mis aussi dans mon petit cœur, le créant aimant et sensible, aussi j’aimais beaucoup Papa et Maman et leur témoignais ma tendresse de mille manières, car j’étais très expansive. « Voilà le petit bébé qui vient me passer sa petite main sur la figure et m’embrasser [écrit Zélie]. Cette pauvre petite ne veut point me quitter, elle est continuellement avec moi ; elle aime beaucoup à aller au jardin ; mais si je n’y suis pas, elle ne veut pas y rester et pleure jusqu’à ce qu’on me la ramène… » Voici un passage d’une autre lettre : « La petite Thérèse me demandait l’autre jour si elle irait au Ciel. Je lui ai dit que oui, si elle était bien sage, elle me répond : "Oui, mais si je n’étais pas mignonne, j’irais dans l’enfer… mais moi je sais bien ce que je ferais, je m’envolerais avec toi qui serais au Ciel, comment le Bon Dieu ferait pour me prendre ?... tu me tiendrais bien fort dans tes bras ?" J’ai vu dans ses yeux qu’elle croyait positivement que le Bon Dieu ne lui pouvait rien si elle était dans les bras de sa mère… » Dans le premier extrait, Thérèse cite une lettre datée du 25 juin 1874 de sa mère Zélie à ses deux aînées Pauline et Marie. 12 Manuscrit A Maurice Denis, L’Enfant dans la porte

Chanson Le Cantique de Céline, 28 avril 1895 Oh ! que j’aime la souvenance Des jours bénis de mon enfance… Pour garder la fleur de mon innocence Le Seigneur m’entoura toujours D’amour !… Aussi, malgré ma petitesse J’étais bien remplie de tendresse Et de mon cœur s’échappa la promesse D’épouser le Roi des élus Jésus !... De Maman j’aimais le sourire ; Son regard profond semblait dire : « L’Éternité me ravit et m’attire… Je vais aller dans le Ciel bleu Voir Dieu ! » 15 Thérèse chérie Maurice Denis, La Couronne

D’un entêtement presque invincible J’étais bien fière de mes deux grandes sœurs, mais celle qui était mon idéal d’enfant, c’était Pauline… Lorsque je commençais à parler et que Maman me demandait : « À quoi penses-tu ? » la réponse était invariable : « À Pauline !... » Souvent j’entendais dire que bien sûr Pauline serait religieuse, alors sans trop savoir ce que c’était, je pensais : Moi aussi je serai religieuse. C’est là un de [mes] premiers souvenirs et depuis, jamais je n’ai changé de résolution !... Maintenant il me reste à parler de ma chère Céline, la petite compagne de mon enfance. Voici un passage d’une lettre de Maman qui vous montrera combien Céline était douce et moi méchante : « Ma petite Céline est tout à fait portée à la vertu, c’est le sentiment intime de son être, elle a une âme candide et a horreur du mal. Pour le petit furet, on ne sait pas trop comment ça fera, c’est si petit, si étourdi, elle est d’une intelligence supérieure à Céline, mais bien moins douce et surtout d’un entêtement presque invincible, quand elle dit "non”, rien ne peut la faire céder, on la mettrait une journée dans la cave qu’elle y coucherait plutôt que de dire "oui”. » Manuscrit A 16

Remuante et fière… Je suis obligée de corriger ce pauvre bébé qui se met dans des états à faire pitié quand les choses ne vont pas à son idée [écrit encore Zélie à propos de Thérèse], elle se roule par terre comme une désespérée croyant que tout est perdu, il y a des moments où c’est plus fort qu’elle, elle en est suffoquée. » Vous voyez, ma Mère, combien j’étais loin d’être une petite fille sans défauts ! On ne pouvait même pas dire de moi que j’étais sage quand je dormais, car la nuit j’étais encore plus remuante que le jour. Il est un autre défaut que j’avais [étant éveillée] et dont Maman ne parle pas dans ses lettres, c’était un grand amour-propre. Un jour, Maman me dit : « Ma petite Thérèse, si tu veux baiser la terre, je vais te donner un sou. » Un sou, c’était pour moi toute une richesse cependant, ma fierté se révolta à la pensée de baiser la terre, me tenant bien droite je dis à Maman : « Oh ! non ma petite Mère, j’aime mieux ne pas avoir de sou ! » Au début de cet extrait, Thérèse cite une lettre de sa mère, Zélie, à sa sœur Pauline, datée du 5 décembre 1875. Thérèse a alors bientôt 3 ans. « Thérèse chérie Manuscrit A 17

Un petit lutin Louise Magdelaine est une amie de pension à la Visitation du Mans de Pauline, la sœur de Thérèse. Louise Magdelaine est la destinataire de la toute première lettre de Thérèse, qui a 4 ans. Ma chère petite Louise, Je ne vous connais pas mais tout de même je vous aime beaucoup. Pauline m’a dit de vous écrire elle me tient sur ses genoux car je ne sais pas seulement tenir un porteplume, elle veut que je vous dise que je suis une petite paresseuse, mais ce n’est pas vrai car je travaille toute la journée à faire des malices à mes pauvres petites sœurs enfin je suis un petit lutin qui rit toujours. Adieu ma petite Louise je vous envoie un gros baiser. Thérèse Lettre à Louise Magdelaine, 4 avril 1877 18

Thérèse évoque deux de ses sœurs, alors qu’elle a elle-même 4 ans. Léonie a neuf ans de plus que Thérèse. Céline, quatre ans de plus. Je choisis tout Un jour, Léonie pensant qu’elle était trop grande pour jouer à la poupée vint nous trouver toutes les deux avec une corbeille remplie de robes et de jolis morceaux destinés à en faire d’autres ; sur le dessus était couchée sa poupée. « Tenez mes petites sœurs, nous dit-elle, choisissez, je vous donne tout cela. » Céline avança la main et prit un petit paquet de ganses qui lui plaisait. Après un moment de réflexion j’avançai la main à mon tour en disant : « Je choisis tout ! » et je pris la corbeille sans autre cérémonie ; les témoins de la scène trouvèrent la chose très juste, Céline elle-même ne songea pas à s’en plaindre (d’ailleurs elle ne manquait pas de jouets, son parrain la comblait de cadeaux et Louise trouvait moyen de lui procurer tout ce qu’elle désirait). Ce petit trait de mon enfance est le résumé de toute ma vie ; plus tard lorsque la perfection m’est apparue, j’ai compris que pour devenir une sainte il fallait beaucoup souffrir, rechercher toujours le plus parfait et s’oublier soi-même ; j’ai compris qu’il y avait bien des degrés dans la perfection et que chaque âme était libre de répondre aux avances de Notre-Seigneur, de faire peu ou beaucoup pour Lui, en un mot de choisir entre les sacrifices qu’Il demande. Alors comme aux jours de ma petite enfance, je me suis écriée : « Mon Dieu, “je choisis tout”. Je ne veux pas être une sainte à moitié, cela ne me fait pas peur de souffrir pour vous, je ne crains qu’une chose c’est de garder ma volonté, prenez-la, car “Je choisis tout” ce que vous voulez !... » Manuscrit A Thérèse chérie 19

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De sa naissance à la mort de sa mère 2 janvier 1873 : naissance de Marie-Françoise Thérèse Martin, à Alençon, rue Saint-Blaise. 4 janvier 1873 : baptême en l’église Notre-Dame ; marraine : sa sœur aînée Marie. 17 janvier 1873 : symptômes d’entérite. 1er mars 1873 : Thérèse est très mal. Mi-mars 1873 : Thérèse part en nourrice chez Rosalie Taillé. 2 avril 1874 : Thérèse rentre définitivement à Alençon. 28 août 1877 : mort de Zélie Martin. I. Thérèse chérie III. Thérèse brisée et relevée IV. Thérèse, déterminée II. Thérèse perdue et guérie CHRONOLOGIE De l’emménagement à Lisieux au sourire de Marie 29 août 1877 : funérailles de Zélie, Pauline est choisie comme la « seconde maman ». 15 novembre 1877 : déménagement à Lisieux, aux Buissonnets. Fin 1879 ou début 1880 : première confession. 3 octobre 1881 : entrée à l’Abbaye bénédictine de Lisieux comme demi-pensionnaire. Été 1882 : Thérèse apprend, par surprise, le prochain départ de Pauline pour le Carmel et entend son propre appel. 2 octobre 1882 : Pauline entre au Carmel et prend le nom de sœur Agnès de Jésus. Octobre 1882 : Thérèse rêve de prendre le nom de « l’Enfant-Jésus » et ce nom lui est proposé justement par mère Marie de Gonzague. Décembre 1882 : Thérèse souffre de maux de tête et d’insomnies. 25 mars 1883, Pâques : début de la maladie nerveuse de Thérèse. 6 avril 1883 : Thérèse peut assister à la prise d’habit de sa sœur Pauline. 7 avril 1883 : rechute de la maladie, les Martin commencent une neuvaine à Notre Dame des Victoires. 13 mai 1883, Pentecôte : le sourire de la Vierge guérit Thérèse. Du sourire de Marie à la grâce de Noël Mai 1883 : parloir avec les carmélites qui entraîne les scrupules ; Thérèse craint avoir tout inventé. 8 mai 1884 : première Communion à l’Abbaye. 14 mai 1884 : confirmation. 3 février 1886 : mère Marie de Gonzague est élue prieure au Carmel. Février à mars 1886 : Thérèse est retirée définitivement de l’Abbaye à cause de sa santé, elle prend des leçons particulières chez madame Papinau. Août 1886 : Thérèse apprend le départ prochain de Marie pour le Carmel. 7 octobre 1886 : Léonie entre précipitamment chez les clarisses d’Alençon d’où elle ressortira rapidement. 15 octobre 1886 : entrée de Marie au Carmel sous le nom de sœur Marie du Sacré-Cœur. Fin octobre 1886 : Thérèse est libérée de ses scrupules par l’intercession de ses « petits frères et sœurs au Ciel ». 25 décembre 1886 : la grâce de Noël, Thérèse retrouve la force d’âme qu’elle avait perdue à 4 ans. 19 et 20 mars 1887 : Pranzini assassine deux femmes et une fillette à Paris. De la permission de son père pour l’entrée au Carmel 29 mai 1887, Pentecôte : Thérèse reçoit de son père la permission d’entrer au Carmel à 15 ans. 13 juillet 1887 : Pranzini est condamné à mort, Thérèse prie et offre des sacrifices pour sa conversion. 1er août 1887 : Thérèse lit dans La Croix le récit de l’exécution de Pranzini qui a demandé à embrasser un crucifix. 8 octobre 1887 : Thérèse demande à son oncle Guérin la permission d’entrer au Carmel à Noël. 22 octobre 1887 : sous l’influence de mère Agnès, l’oncle Guérin consent. 25 octobre 1887 : Thérèse apprend que le supérieur du Carmel, 184

V. Thérèse, soldat : le souterrain Du postulat à la prise de voile Du 9 avril 1888 au 10 janvier 1889 : postulat de Thérèse. 23 juin 1888 : fugue de Louis Martin. 26 juin 1888 : incendie de la maison voisine des Buissonnets. 27 juin 1888 : Louis Martin est retrouvé au Havre par l’oncle Guérin et Céline. Début juillet 1888 : séjour de Céline et Louis à Auteuil. 12 août 1888 : la santé mentale de Louis Martin se dégrade à nouveau. Fin octobre 1888 : Thérèse est admise à la prise d’habit par le chapitre. Novembre 1888 : en raison de l’état de monsieur Martin, la prise d’habit est différée. 5 au 10 janvier 1889 : retraite de prise d’habit de Thérèse. 10 janvier 1889 : prise d’habit en présence de Louis un jour de neige ; Thérèse ajoute « de la Sainte-Face » à son nom. Du 10 janvier 1889 au 24 septembre 1890 : noviciat de Thérèse. 12 février 1889 : Louis est hospitalisé à l’hôpital psychiatrique du Bon-Sauveur de Caen où il restera trois ans. VI. La lumière De la retraite avec le père Alexis Prou aux premiers signes de la maladie 7 au 15 octobre 1891 : retraite prêchée par le père Alexis Prou qui confirme Thérèse dans sa petite voie et la lance « à pleine voile ! » 28 décembre 1891 : début de l’épidémie d’influenza, Thérèse est une des seules sœurs vaillantes ; elle soigne la communauté, intrépide, et peut communier tous les jours. 10 mai 1892 : l’oncle Guérin ramène Louis Martin malade à Lisieux. 12 mai 1892 : dernière visite de Louis Martin au Carmel. Ses derniers mots sont : « Au Ciel ! ». 20 février 1893 : élection de Pauline, mère Agnès de Jésus, au priorat. Thérèse devient assistante de mère Marie de Gonzague au noviciat. 24 juin 1893 : Léonie entre à la Visitation de Caen. Septembre 1893 : Thérèse devrait quitter le noviciat mais y demeure. Printemps 1894 : Thérèse souffre de la gorge. 8 mai 1894 : grandes fêtes à Lisieux en l’honneur de Jeanne d’Arc, Thérèse écrit un cantique pour obtenir sa canonisation. 27 mai 1894 : paralysie de Louis Martin qui reçoit l’extrême-onction. 1er juillet 1894 : on consulte un médecin pour les maux de poitrine et l’enrouement de Thérèse. 29 juillet 1894 : mort de Louis Martin. 14 septembre 1894 : entrée de Céline au Carmel. Automne 1894 : Thérèse trouve dans les carnets de Céline des textes de l’Écriture décisifs pour sa petite voie. le chanoine Delatroëtte, s’oppose à son entrée si jeune. 31 octobre 1887 : visite de Thérèse et Louis Martin à Mgr Hugonin, à Bayeux. 4 novembre 1887 : départ à Rome avec le pèlerinage du diocèse de Coutances. 14 novembre 1887 : visite du Colisée. 20 novembre 1887 : audience de Léon XIII, le pape s’en remet aux supérieurs pour l’entrée au Carmel de Thérèse. 28 décembre 1887 : lettre de Mgr Hugonin à mère Marie de Gonzague, Thérèse peut entrer au Carmel. 1er janvier 1888 : Thérèse reçoit sa réponse mais elle doit attendre après le Carême pour entrer au Carmel. 9 avril 1888, Annonciation : entrée de Thérèse au Carmel. Janvier 1890 : la profession de Thérèse est différée. 28 août 1890 : début de la retraite de profession de Thérèse, grande aridité. 8 septembre 1890 : profession de Thérèse. 24 septembre 1890 : prise du voile noir de Thérèse. 185

VII. Les ténèbres Décembre 1894 : mère Agnès demande à Thérèse d’écrire ses souvenirs d’enfance. Janvier 1895 : début de la rédaction du Manuscrit A. 26 février 1895 : Thérèse écrit Vivre d’Amour. 9 juin 1895 : offrande à l’Amour miséricordieux. 17 octobre 1895 : mère Agnès confie à Thérèse l’abbé Bellière. Des premiers symptômes à la mort de Thérèse 21 mars 1896 : élection de mère Marie de Gonzague au priorat. Thérèse est confirmée dans son rôle de maîtresse des novices. 3 avril 1896 : première hémoptysie dans la nuit du Jeudi saint au Vendredi saint. 5 avril 1896, Pâques : entrée dans les « épaisses ténèbres », la nuit de la foi. 30 mai 1896 : mère Marie de Gonzague confie à Thérèse l’abbé Roulland, missionnaire MEP. 8 et 13 août 1896 : Thérèse rédige le Manuscrit B qui est adressé à sœur Marie du Sacré-Cœur. 8 au 15 octobre 1896 : retraite prêchée par le père Madeleine qui lui suggère de porter le Credo sur son cœur. Thérèse l’écrit avec son sang. Avril 1897, fin du Carême : Thérèse tombe gravement malade. Mai 1897 : Thérèse est déchargée de tous ses emplois et de l’office au chœur et, à la fin du mois, elle est déchargée du soin des novices. 3 juin 1897 : mère Marie de Gonzague demande à Thérèse d’achever le récit de sa vie, c'est le Manuscrit C. 5 juin 1897 : la maladie progresse vite, on croit Thérèse perdue. 13 juin 1897 : Thérèse va beaucoup mieux après une neuvaine de la communauté à Notre Dame des Victoires. 6 juillet 1897 : reprise des hémoptysies. 8 juillet 1897 : Thérèse étouffe, on la descend à l’infirmerie. VIII. La petite voie 30 juillet 1897 : extrême-onction. 23 août 1897 : les douleurs sont telles que Thérèse comprend la tentation du suicide. 29 septembre 1897 : agonie, confession. 30 septembre 1897 : Thérèse meurt vers 19 h 20 devant la communauté rassemblée. 7 mars 1898 : Mgr Hugonin, évêque de Bayeux, donne la permission de publier Histoire d’une âme. Pâques 1899 : la première édition à deux mille exemplaires d’Histoire d’une âme est épuisée, on en prépare une seconde. 1899 à 1901 : premières grâces obtenues par l’intercession de Thérèse et guérisons. Des pèlerins viennent prier sur sa tombe. 26 mai 1908 : une petite fille aveugle de 4 ans, Reine Fauquet, est guérie sur la tombe de Thérèse. 17 mars 1915 : ouverture du procès apostolique à Bayeux. 29 avril 1923 : béatification de Thérèse par Pie XI. 17 mai 1925 : canonisation de Thérèse par Pie XI. 14 décembre 1927 : Thérèse est proclamée patronne des missions avec saint François Xavier. 19 janvier 1940 : mort de sœur Marie du Sacré-Cœur. 16 juin 1941 : mort de Léonie. 3 mai 1955 : Thérèse est proclamée patronne secondaire de la France par Pie XII. 28 juillet 1951 : mort de mère Agnès de Jésus. 25 février 1959 : mort de Céline. 19 octobre 1997 : Thérèse est proclamée docteur de l’Église par Jean-Paul II. 186

SOURCES DES TEXTES Tous les textes sont des extraits des écrits ou des paroles de Thérèse, hormis les lettres de Zélie, page 11. Pour cet ouvrage, nous avons conservé l’utilisation importante et inhabituelle par sainte Thérèse des majuscules, ponctuations et abréviations. Pour être au plus proche du texte, nous avons, pour cela, utilisé le manuscrit disponible sur le site du Carmel de Lisieux. Cependant, dans un souci d’harmonisation, de légères corrections ont été effectuées. Pour une meilleure lecture de cet ouvrage, les coupes dans les textes ne sont pas indiquées. Plusieurs sources ont été utilisées pour constituer ce corpus des textes de sainte Thérèse. Vous trouverez ainsi des extraits des textes suivants : • les Manuscrits A, B, et C, habituellement réunis dans l’ouvrage Histoire d’une âme. Nous indiquons ici l’extrait par le numéro de feuille et le recto ou verso, comme il est référencé sur le site du Carmel de Lisieux ; • les lettres de sainte Thérèse, dont la référence commence par LT ; • des poèmes et prières de sainte Thérèse, dont les références commencent respectivement par PN et Pri ; • des extraits du Carnet jaune de mère Agnès qui rassemble les dernières paroles de sainte Thérèse ; • ainsi que les dernières paroles de Thérèse à Céline. CHAPITRE 1 : Thérèse chérie Page 11 : Lettres de Zélie dans Correspondance familiale (1863-1888) de Zélie et Louis Martin. @Éditions du Cerf. • Page 12 : Manuscrit A, 4v-5r-5v. • Page 15 : Le Cantique de Céline, 28 avril 1895, PN 18. • Page 16 : Manuscrit A, 6r-6v-7r. • Page 17 : Manuscrit A, 8r-8v. • Page 18 : Lettre à Louise Magdelaine, 4 avril 1877, LT 1. • Page 19 : Manuscrit A, 10r-10v. • Page 20 : Manuscrit A, 12r. • Page 22 : Manuscrit A, 12r-12v. • Page 23 : Manuscrit A, 12v-13r. • Page 24 : Pourquoi je t’aime ô Marie !, mai 1897, PN 54. CHAPITRE 2 : Thérèse perdue et guérie Page 28 : Manuscrit A, 13r. • Page 29 : Manuscrit A, 13v-14r-14v. • Page 30 : Manuscrit A, 16v-17r. • Page 31 : Manuscrit A, 17r-17v. • Page 33 : À mon Ange Gardien, décembre 1896, PN 46. • Page 35 : Manuscrit A, 19r19v. • Page 36 : Manuscrit A, 32r. • Page 38 : Manuscrit A, 22r-22v. • Page 39 : Manuscrit A, 25v-26r. • Page 40 : Manuscrit A, 26v-27r. • Page 41 : Manuscrit A, 27v-28v-29v. • Page 43 : Manuscrit A, 30r-30v-31r. • Page 45 : Pourquoi je t’aime, ô Marie !, mai 1897, PN 54. CHAPITRE 3 : Thérèse brisée et relevée Page 48 : Manuscrit A, 33r. • Page 49 : Manuscrit A, 35r. • Page 51 : Manuscrit A, 35r-35v. • Page 52 : Mes Désirs auprès de Jésus caché dans sa Prison d’Amour, automne 1895, PN 25. • Page 55 : Manuscrit A, 36v-37r. • Page 56 : Manuscrit A, 38v-39r. • Page 57 : Carnet jaune, 11 juillet 1897, 6. • Page 58 : Manuscrit A, 39r. • Page 59 : Manuscrit A, 44r. • Page 61 : À mes Petits Frères du Ciel, décembre 1896, PN 44. • Page 62 : Manuscrit A, 44v. • Page 64 : Manuscrit A, 45r. • Page 65 : Manuscrit A, 45v. • Page 66 : Manuscrit A, 45v. • Page 67 : Manuscrit A, 45v-46r-46v. • Page 69 : Pour sœur Marie de la Trinité, mai 1897, PN 53. CHAPITRE 4 : Thérèse, déterminée Page 73 : Manuscrit A, 50r. • Page 74 : Manuscrit A, 51v-52r. • Page 75 : Manuscrit A, 52r-52v. • Page 76 : Manuscrit A, 56r-56v. • Page 78 : Manuscrit A, 60v-61r. • Page 80 : Lettre à sœur Agnès de Jésus, 20 novembre 1887, LT 36. • Page 81 : Manuscrit A, 67v. • Page 83 : Manuscrit A, 68v. • Page 84 : Manuscrit A, 69r. • Page 85 : Pour la prise d’habit de sœur Marie de la Trinité, décembre 1894, PN 11. CHAPITRE 5 : Thérèse, soldat : le souterrain Page 88 : Manuscrit A, 69v-70r. • Page 89 : Lettre à sœur Agnès de Jésus, 6 janvier 1889, LT 74. • Page 90 : Manuscrit A, 72r. • Page 91 : Manuscrit A, 73r. • Page 92 : Lettre à Céline, 4 avril 1889, LT 87. • Page 94 : Mon Ciel ici-bas !..., 12 août 1895, PN 20. • Page 95 : Manuscrit A, 74r-74v. • Page 96 : Manuscrit C, 30r30v. • Page 97 : Manuscrit C, 30v- 31r. • Page 98 : Lettre à Céline, 26 avril 1889, LT 89. • Page 101 : Lettre à Marie Guérin, 27-29 juillet 1890, LT 109. • Page 102 : Manuscrit A, 75v-76r. • Page 103 : Lettre à sœur Agnès de Jésus, 30-31 août 1890, LT 110. • Page 104 : Lettre à sœur Agnès de Jésus, 1er septembre 1890, LT 112. • Page 105 : Manuscrit A, 76v. • Page 107 : Manuscrit A, 77r. • Page 108 : Jeter des Fleurs, 28 juin 1896, PN 34. CHAPITRE 6 : La lumière Page 113 : Manuscrit A, 80v. • Page 114 : Lettre à Céline, 6 juillet 1893, LT 142. • Page 115 : Lettre à Céline, 18 juillet 1893, LT 143. • Page 116 : Lettre à Céline, 26 avril 1894, LT 161. • Page 118 : Lettre à Céline, 26 avril 1894, LT 162. • Page 119 : Mon Chant d’Aujourd’hui, 1er juin 1894, PN 5. • Page 120 : Manuscrit C, 22r22v. • Page 121 : Manuscrit A, 82v-83r. • Page 122 : Vivre d’Amour, 26 février 1895, PN 17. • Page 124 : Manuscrit A, 83v-84r. • Page 125 : Manuscrit A, 84r. • Page 126 : Offrande de moimême comme Victime d’Holocauste à l’Amour Miséricordieux du Bon Dieu, 9 juin 1895, Pri 6. • Page 127 : Vivre d’Amour, 26 février 1895, PN 17. • Page 128 : Manuscrit C, 12r-13v-14r. • Page 129 : Prière pour l’abbé Bellière, 17-21 octobre 1895, Pri 8. • Page 130 : Vivre d’Amour, 26 février 1895, PN 17. CHAPITRE 7 : Les ténèbres Page 134 : Manuscrit C, 4v-5r. • Page 136 : Manuscrit C, 5v. • Page 138 : Manuscrit C, 6r. • Page 139 : Manuscrit C, 6v-7r. • Page 140 : Manuscrit C, 7r. • Page 141 : Ma Joie !, 21 janvier 1897, PN 45. • Page 142 : Manuscrit B, 2v-3r. • Page 143 : Manuscrit B, 3r-3v. • Page 145 : Manuscrit B, 3v. • Page 146 : Lettre à sœur Marie du Sacré-Cœur, 17 septembre 1896, LT 197. • Page 147 : Lettre à sœur Marie du Sacré-Cœur, 17 septembre 1896, LT 197. • Page 148 : Lettre à sœur Geneviève, Noël 1896, LT 211. • Page 149 : Carnet jaune, 27 mai 1897, 4. • Page 150 : Lettre à l’abbé Bellière, 9 juin 1897, LT 244. • Page 151 : Carnet jaune, 5 juillet 1897, 1-2. • Page 152 : Carnet jaune, 29 juillet 1897, 3. • Page 153 : Carnet jaune, 8 août 1897, 2. • Page 154 : Carnet jaune, 9 août 1897, 4. • Page 155 : Carnet jaune, 15 août 1897, 7. • Page 156 : Carnet jaune, 18 août 1897, 4. • Page 157 : Carnet jaune, 11 septembre 1897, 4. • Page 158 : Carnet jaune, 22 septembre 1897, 6. • Page 160 : Carnet jaune, 23 septembre 1897, 1. • Page 161 : Carnet jaune, 29 septembre 1897, 2. • Page 192 : Carnet jaune, 30 septembre 1897. • Page 163 : Carnet jaune, 30 septembre 1897. • Page 164 : Vivre d’Amour !..., 26 février 1895, PN 17. CHAPITRE 8 : La petite voie Page 168 : Carnet jaune, 17 juillet 1897. • Page 169 : Carnet jaune, 13 juillet 1897, 16. • Page 170 : Manuscrit C, 2v-3r. • Page 172 : Carnet jaune, 6 août 1897, 8. • Page 173 : Carnet jaune, 23 juillet 1897, 3. • Page 175 : Manuscrit C, 36v-37r. • Page 176 : Lettre à Léonie, 12 juillet 1896, LT 191. • Page 177 : Lettre à sœur Geneviève, 7 juin 1897, LT 243. • Page 178 : Manuscrit C, 11v-12r-12v. • Page 180 : Manuscrit C, 25r-25v. • Page 181 : Manuscrit C, 4r. • Page 182 : Dernières paroles à Céline, septembre 1897. 187

CRÉDITS ICONOGRAPHIQUES Couverture : George Desvallières (1861-1950), Vers le Ciel (1939), gouache, encre sur papier, 22,2 x 19,5 cm, musée Rolin, Autun, France. © Musée Rolin, Autun. Pages de garde : Maurice Denis (1870-1943), Les Fillettes (1893, projet de papier peint), gouache, carton,muséeMaurice Denis, Saint-Germain-en-Laye, France. © RMN-GP / Benoît Touchard. Page 2 : George Desvallières (1861-1950), M. Martin, sa future femme, leurs anges gardiens, tiré à part colorié de la gravure en taille douce réalisée pour le livre de Louis Chaigne, Thérèse Martin (1948). Page de titre et page 192 : George Desvallières (1861-1950), Croix, tiré à part colorié de la gravure en taille douce réalisée pour le livre de Louis Chaigne, Thérèse Martin (1948). Page 4 : George Desvallières (1861-1950), Pluie de roses, tiré à part colorié de la gravure en taille douce réalisée pour le livre de Louis Chaigne, Thérèse Martin (1948). Page 7 : MauriceDenis (1870-1943), SainteThérèsede l’EnfantJésus montant au Ciel (1939), huile sur carton, 24,2 x 16,6 cm, musée Rolin, Autun, France. © Musée Rolin, Autun. Pages 8-9 : John Henry Twachtman (1853-1902), Sur la terrasse (v. 1890-1900), huile sur toile, 64,1 x 76,5 cm, American Art Museum, Smithsonian Institute, Washington D.C., USA. © Bridgeman Images. Page 10 : Berthe Morisot (1841-1895), Le Berceau (1872), huile sur toile, 56x46cm,muséed’Orsay, Paris, France. ©Bridgeman Images. Page 13 : Maurice Denis (1870-1943), L’Enfant dans la porte (1897), huile sur carton, 26 x 20 cm, collection particulière. © Bridgeman Images. Page 14 : Maurice Denis (1870-1943), La Couronne (v. 1905), huile sur papier collé sur carton, 35 x 26 cm, Bayerische Staatsgemäldesammlungen, Neue Pinakothek, Munich, Allemagne. © BPK, Berlin, Dist. RMN-GP / image BStGS. Page 16 : Pierre-Auguste Renoir (1841-1919), Coco au milieu des roses (étude), huile sur toile, 29,3 x 18,4 cm, collection particulière. © Christie’s / Artothek / La Collection. Page 18 : Pierre-Auguste Renoir (1841-1919), Tête de fillette (v. 1893), huile sur toile, 42 x 32,5 cm, collection particulière. © Christie’s / Artothek / La Collection. Page 19 : George Desvallières (1861-1950), « Je choisis tout », tiré à part colorié de la gravure en taille douce réalisée pour le livre de Louis Chaigne, Thérèse Martin (1948). Page 21 : Bertha Wegmann (1847-1926), Petite fille ramassant des fleurs, huile sur toile, 37,3 x 21,2 cm, collection particulière. © Christie’s / Artothek / La Collection. Page 22 : GeorgeDesvallières (1861-1950), Alençon, tiré à part colorié de la gravure en taille douce réalisée pour le livre de Louis Chaigne, Thérèse Martin (1948). Page 23 : HaroldGilman (1876-1919), Intérieur (1907), huile sur toile, 41,5 x 32,1 cm, SouthamptonCity Art Gallery, RoyaumeUni. © Southampton City Art Gallery / Bridgeman Images. Page 25 : Giuseppe Magni (1869-1956), Vénération, huile sur toile, 70,5 x 88,2 cm, collection particulière. © Christie’s / Bridgeman Images / Droits réservés. Pages 26-27 : Walter Firle (1859-1929), Un Beau Livre, huile sur toile, 47 x 67 cm, collection particulière. © Christie’s / Bridgeman Images. Pages 28-29 : Berthe Morisot (1841-1895), Julie et Eugène Manet (1883), huile sur toile, 60 x 73 cm, collection particulière. © Bridgeman Images. Page 32 : Roberto Ferruzzi (1853-1934), Petite fille en prière, huile sur toile, musée des Beaux-Arts, Sébastopol, Ukraine. © Artothek / La Collection. Pages 34-35 : George Clausen (1852-1944), Deux jeunes filles composent un bouquet de roses (1899), huile sur toile, 61 x 76,2 cm, collection particulière. © The Fine Art Society, London, UK / Bridgeman Images. Page 37 : Maurice Denis (1870-1943), La Communion de Jeanne d’Arc (1909), huile sur toile, 102,5 x 111 cm, musée des Beaux-Arts, Lyon, France. © MBA, Lyon, Dist. RMN-GP / René-Gabriel Ojeda. Page 41 : Pierre-Auguste Renoir (1841-1919), La Lecture (v. 1892), huile sur toile, 41,3 x 32,1 cm, TheBarnes Foundation, Philadelphia, PE, USA. © Barnes Foundation / Bridgeman Images. Page 42 : Odilon Redon (1840-1916), Vierge (1916), huile sur toile, 50,2 x 69,2 cm, musée des Beaux-Arts, Bordeaux, France. © Mairie de Bordeaux, musée des Beaux-Arts, photo L. Gauthier. Page 44 : Amédée Buffet (1869-1934), Thérèse et la Vierge au Sourire, huile sur toile, 162 x 55 cm, église Saint-Josephdes-Carmes, chapelle Sainte-Thérèse, Paris, France. © Ville de Paris, COARC / Jean-Marc Moser. Page 47 : George Clausen (1852-1944), La couronne de fleurs (1890), huilesurbois, 23,5x17cm, collectionparticulière. ©The Fine Art Society, London, UK / Bridgeman Images. Page 49 : GeorgeDesvallières (1861-1950), « Plus qu’unbaiser, une fusion », tiré à part colorié de la gravure en taille douce réalisée pour le livre de Louis Chaigne, Thérèse Martin (1948). Page50 :MauriceDenis (1870-1943), Premièrecommunionde sainte Thérèse de Lisieux (1937), huile sur toile, 173 x 135 cm, église Notre-Dame, Verneuil-sur-Avre, France. © Catalogue raisonné Maurice Denis. Page 53 : Maurice Dhomme (1882-1975), Tabernacle du maître-autel (v. 1919), terre cuite émaillée, église Saint-Louis, Vincennes, France. © Clément Guillaume / La Collection / Droits réservés. Page 54 : Maurice Dhomme (1882-1975), La Chaire (détail, v. 1919), terre cuite émaillée, église Saint-Louis, Vincennes, France. ©Clément Guillaume / LaCollection /Droits réservés. Page 56 : Jean-Jacques Henner (1829-1905), Madeleine en pleurs (1885), huile sur toile, 27 x 17 cm, musée Jean-Jacques Henner, Paris, France. © RMN-GP / Franck Raux. Page 60 : Maurice Denis (1870-1943), Le Paradis (1912), huile sur carton, 50 x 75 cm, musée d’Orsay, Paris, France. © RMNGP / Hervé Lewandowski. Page 63 : MauriceDenis (1870-1943), LaNativité à Fourqueux (détail, v. 1895), huilesur toile, 95x89cm,muséedesAugustins, Toulouse, France. © Photo Josse / La Collection. Page 65 : George Desvallières (1861-1950), L’Enfant Jésus, tiré à part colorié de la gravure en taille douce réalisée pour le livre de Louis Chaigne, Thérèse Martin (1948). Pages 68-69 : Marc Chagall (1887-1985), Le Cantique des Cantiques IV (1958), huile sur papier, marouflage, 144,5 x 210,5 cm,muséenationalMarcChagall, Nice, France. ©RMNGP (musée Marc Chagall) / Adrien Didierjean. © Adagp, Paris 2022. Pages 70-71 : Claude Monet (1840-1926), La Gare SaintLazare : Arrivée d’un train (1877), huile sur toile, 83 x 101,3 cm, Fogg Museum, Harvard Art Museums, Cambridge, MA, USA. © Bridgeman Images. Pages 72-73 : EugèneCarrière (1849-1906), AlphonseDaudet et sa fille Edmée (v. 1891), huile sur toile, 90 x 117 cm, musée d’Orsay, Paris, France. © RMN-GP / Hervé Lewandowski. Page 77 : Maurice Denis (1870-1943), Saint-Pierre de Rome, soir du Vendredi saint (1928), huile sur toile marouflée sur carton, 40 x 30 cm, collection particulière. © Catalogue raisonné Maurice Denis, photo Laurent Sully-Jaulmes. Pages 78-79 : Maurice Denis (1870-1943), Le Colisée (v. 1898), huile sur carton, 20,5 x 33,5 cm, collection particulière. © Bridgeman Images. Page 82 : Paul Cézanne (1839-1906), Nature morte au crâne (1890-1893) , huile sur toile, 54,3 x 65,4 cm, The Barnes Foundation, Philadelphia, PE, USA. © Barnes Foundation / Bridgeman Images. Page 85 : George Desvallières (1861-1950), Sainte Thérèse et son père (1938), gouache, encre sur papier, 17,8 x 11,7 cm, musée Rolin, Autun, France. © Musée Rolin, Autun. 188

Pages 86-87 : Joseph Mallord William Turner (1775-1851), L'Ange debout dans le soleil (v. 1846), huile sur toile, 78,7 x 78,7 cm, Tate Collection, Londres, Royaume-Uni. © Tate, Londres, Dist. RMN-GP / Tate Photography. Page 88 : Maurice Denis (1870-1943), Prise de voile de Miseph de Marsac (1933), huile sur carton, 48 x 61,5 cm, musée Alphonse Georges Poulain, Vernon, France. ©Musée Alphonse Georges Poulain, ville de Vernon. Page 93 : Georges Rouault (1871-1958), Ecce homo (1952), huile sur bois, 50 x 45 cm, musées du Vatican, collection d’Art religieux moderne, Italie. © Photo Scala, Florence, Dist. RMN-GP / image Scala. © Adagp, Paris, 2022. Page 97 : Maurice Denis (1870-1943), Vêpres à l’Hôpital (dit parfois : Messe matinale) (v. 1890), huile sur toile, 33 x 19 cm,musées duVatican, collectiond’Art religieuxmoderne, Italie. © Stefano Baldini / Bridgeman Images. Page 99 : George Desvallières (1861-1950), Sainte Thérèse au milieu des fleurs (1938), gouache, encre, aquarelle sur papier, 38,2 x 21,2 cm, musée Rolin, Autun, France. © Musée Rolin, Autun. Page 100 : Odilon Redon (1840-1916), Le Sacré-Cœur (1910), pastel sur papier, 60 x 46,5 cm, musée d’Orsay, Paris, France. © RMN-GP / Hervé Lewandowski. Pages 106-107 : Maurice Denis (1870-1943), Après la prise de voile de Miseph de Marsac (1933), huile sur carton, 55 x 46 cm, musée Maurice Denis, Saint-Germain-en-Laye, France. © Catalogue raisonné Maurice Denis, photo Olivier Goulet. Page 109 : George Desvallières (1861-1950), Au pied de la croix, tiré à part colorié de la gravure en taille douce réalisée pour le livre de Louis Chaigne, Thérèse Martin (1948). Pages 110-111 : MauriceDenis (1870-1943), Processionpascale sous les arbres (1892), huile sur toile, 56 x 81 cm, collection particulière. © Bridgeman Images. Page 112 : George Desvallières (1861-1950), À la conquête du monde, tiré à part colorié de la gravure en taille douce réalisée pour le livre de Louis Chaigne, ThérèseMartin (1948). Page 115 : George Desvallières (1861-1950), « Il m’a prise sous ses ailes comme l’aigle protège ses petits », aquarelle, collection particulière. Pages 116-117 : Maurice Denis (1870-1943), La pêche miraculeuse (v. 1910), huile sur toile, 41,5 x 53 cm, collection particulière. © Bridgeman Images. Page 123 : GeorgeDesvallières (1861-1950), Vers leCiel (1939), gravure en taille douce par Gérard Ambroselli, sur un dessin de George Desvallières. Page 127 :OdilonRedon (1840-1916), Profil de jeunefille, pastel sur papier, 48,5 x 34 cm, collection particulière. © Lefevre Fine Art Ltd., London / Bridgeman Images. Page 128 : Amédée Buffet (1869-1934), Sainte Thérèse au Carmel, huile sur toile, 164 x 55 cm, église Saint-Josephdes-Carmes, chapelle Sainte-Thérèse, Paris, France. © Ville de Paris, COARC / Jean-Marc Moser. Page 131 : Georges Rouault (1871-1958), La Sainte Face (1933), gouache, huile sur papier marouflé, 91 x 65 cm, Centre Pompidou, musée national d’art moderne, centre de création industrielle, Paris, France. © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-GP / image Centre Pompidou, MNAM-CCI. © Adagp, Paris, 2022. Pages 132-133 : Gustave Moreau (1826-1898), Le Christ au jardindes oliviers (v. 1885), aquarelle, graphite,minedeplomb, 19,7 x 15 cm, musée Gustave Moreau, Paris, France. © RMNGP / René-Gabriel Ojéda. Pages 134-135 : Maurice Denis (1870-1943), Tache de soleil sur la terrasse (1890), huile sur carton, 23,5 x 20,5 cm, musée d’Orsay, Paris, France. © Photo Josse / La Collection. Page 137 : Joseph Mallord William Turner (1775-1851), Ombres et ténèbres - le soir du déluge (v. 1843), huile sur toile, 78,7 x 78,1 cm, Tate Collection, Londres, RoyaumeUni. © Tate, Londres, Dist. RMN-GP / Tate Photography. Page 140 : Eugène Delacroix (1798-1863), Étude pour Jacob luttant avec l’Ange (1850-1856), mine de plomb, 24,5 x 32,5 cm, musée national Eugène Delacroix, Paris, France. © RMN-GP / Hervé Lewandowski. Page 141 : George Desvallières (1861-1950), « Il m’a prise par la main et j’étais très heureuse », tiré à part colorié de la gravure en taille douce réalisée pour le livre de LouisChaigne, Thérèse Martin (1948). Page 142 : George Desvallières (1861-1950), L’Ascension du poilu (1922), huile sur papier, marouflage, 218,4 x 112,7 cm, musée d’Orsay, Paris, France. © RMN-GP / Mathieu Rabeau. Page 144-145 : Maurice Denis (1870-1943), Sacré-Cœur, au ciel étoilé (v. 1925), huile sur carton, 33,2 x 43 cm, collection particulière. © Catalogue raisonné Maurice Denis. Page 151 : George Desvallières (1861-1950), Croix, tiré à part colorié de la gravure en taille douce réalisée pour le livre de Louis Chaigne, Thérèse Martin (1948). Pages 152-153 : Georges Rouault (1871-1958), Automne, ciel doré (1948),encre,gouache,huilesurpapier,14,5x19cm,Centre Pompidou,musée national d’artmoderne, centre de création industrielle, Paris, France. © Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN-GP /Georges Meguerditchian. © Adagp, Paris, 2022. Page 159 : George Desvallières (1861-1950), Tentations, tiré à part colorié de la gravure en taille douce réalisée pour le livre de Louis Chaigne, Thérèse Martin (1948). Page 165 : Hippolyte Flandrin (1809-1864), Femme à genoux, au pied de la croix (1845), crayon noir, 22 x 29,5 cm, musée du Louvre, D.A.G., Paris, France. © RMN-GP / Stéphane Maréchalle. Pages 166-167 : Amédée Buffet (1869-1934), Le Christ faisant pleuvoir des roses sur le corps de sainte Thérèse, huile sur toile, 32 x 115 cm, église Saint-Joseph-des-Carmes, chapelle Sainte-Thérèse, Paris, France. ©Ville de Paris, COARC / JeanMarc Moser. Page 168 : George Desvallières (1861-1950), Sainte Thérèse veillant sur la France, tiré à part colorié de la gravure en taille douce réalisée pour le livre de Louis Chaigne, Thérèse Martin (1948). Page 171 : George Desvallières (1861-1950), Fusion en Jésus crucifié, tiré à part colorié de la gravure en taille douce réalisée pour le livre de Louis Chaigne, Thérèse Martin (1948). Pages 174-175 : Marc Chagall (1887-1985), Le Fils prodigue (1976),huilesurtoile, 162x122cm,collectionparticulière,SaintPaul-de-Vence, France. © Photo Scala, Florence. © Adagp, Paris, 2022. Page 179 : George Desvallières (1861-1950), L’Intercession, tiré à part colorié de la gravure en taille douce réalisée pour le livre de Louis Chaigne, Thérèse Martin (1948). Page 181 : GeorgeDesvallières (1861-1950), LaRosemystique, gouache, aquarelle et plume sur papier, 25 x 20 cm, collection particulière. © Photo : Clément Guillaume. Page 183 : Maurice Denis (1870-1943), Sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus (1918), huile sur toile, 97 x 65 cm, collection particulière. © Catalogue raisonné Maurice Denis. 4e decouverture :GeorgeDesvallières (1861-1950), Hommage, tiré à part colorié de la gravure en taille douce réalisée pour le livre de Louis Chaigne, Thérèse Martin (1948). Pages 11 à 107 et page 184 : Photos de Thérèse. © Archives du Carmel de Lisieux. Pages 113 à 163 et pages 185-186 : Photos deThérèse. ©Office Central de Lisieux. Pages 169 à 181 et page 186 : Sainte Thérèse de Lisieux (détail, 1917), basilique Sainte-Thérèse-de-Lisieux, Lisieux, France. © NPL - DeA Picture Library / Bridgeman Images. Malgré nos efforts, il ne nous a pas été possible de retrouver certains ayants droit d’œuvres d’art. Ceux qui se reconnaîtront sont invités à se rapprocher de Magnificat. 189

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